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    Toute la physionomie d'une rivière est révélatrice de son état de santé. La difficulté survient quand il faut repérer les organismes les plus significatifs d'un état donné. Le Cemagref travaille depuis de nombreuses années dans la recherche bio-indicateurs qui permettraient de poser un véritable diagnosticdiagnostic de pollution. InsectesInsectes aquatiques et petits invertébrésinvertébrés seraient de bons candidats...

    Éphémèroptère,se nourrit d'algues et de débris organiques, les petites dents sur l'abdomen luiservent à s'accrocher dans la végétation aquatique.© Richard Bartz, Munich aka Makro Freak 5 - CC BY-SA 2.5

    Éphémèroptère,  se nourrit d'algues et de débris organiques, les petites dents sur l'abdomen lui servent à s'accrocher dans la végétation aquatique. © Richard Bartz, Munich aka Makro Freak 5 - CC BY-SA 2.5

    La loi sur l'eau de 1992 impose de maintenir et d'améliorer la qualité écologique des eaux de surface. La première étape consiste à mesurer cette qualité, notamment par le recensement des espècesespèces vivant dans un cours d'eau et par la connaissance de leur fonction dans l'écosystèmeécosystème Or les méthodes conventionnelles de bio-indication, basées sur les invertébrés (insectes, crustacéscrustacés, mollusquesmollusques, vers...) couramment utilisées dans ce but, ne tiennent pas compte du rôle qu'ils jouent. Elles ne permettent donc pas toujours de poser un véritable diagnostic de pollution.

    Il s'agit donc de trouver un système d'évaluation de la qualité écologique de l'eau, qui tienne compte à la fois des organismes en place et de leurs caractéristiques, telles que la forme du corps, le nombre de cycles reproducteurs, le mode d'alimentation ou de respiration.