au sommaire


    Arbre très commun, pouvant atteindre 25 à 35 m de hauteur, le peuplier noir, un cousin du peuplier blanc, est superbe et élégant.
    <em>Populus nigra</em>. © Matt Lavin, Flickr CC by nc-sa 3.0

    Populus nigra. © Matt Lavin, Flickr CC by nc-sa 3.0

    Appellations 

    Le peuplier noir (Populus nigra), de la famille des salicacées, se nomme également « peuplier commun », « peuplier franc », « liardier », « piboule » et « bioulasse ».

    Description botanique du peuplier noir

    Le houppier de cette espèce présente des branches presque horizontales, avec des extrémités divisées en fins rameaux, l'ensemble étant assez arrondi. Son écorce est brun verdâtre et présentant des fissures avec l'âge. Ses feuilles caduquesfeuilles caduques, vertes puis jaunes en automne, dentées, ovales et triangulaires, se terminent en pointe et portent à l'aisselle d'un long pétiole des bourgeons pointus de couleurcouleur marron. Ses fleurs, en chatons retombants, de couleur rougeâtre ou blanc argenté, apparaissent en mars-avril. 

    Peuplier noir. © Manuel M Ramos, Flickr CC by nc-sa 2.0

    Peuplier noir. © Manuel M Ramos, Flickr CC by nc-sa 2.0

    Origines 

    Cet arbre, originaire d'Asie Mineure, a fait son apparition en France en 1745, en provenant d'Italie.

    Exigences culturales du peuplier noir

    Comme pour la plupart des peupliers, cet arbrearbre affectionne les sols profonds et bien alimentés en eau. Très exigeant en lumièrelumière, il ne se rencontre pas en peuplements denses, mais plutôt à l'état de petits bouquets. 

    Utilisation 

    Résistant à la pollution, le peuplier noir est planté le long des routes. Ses bourgeons sont utilisés à des fins médicinales contre les rhumatismes et la goutte. On en fait un vin excellent pour lutter contre la toux.

    Auteur : Michel CaronMichel Caron

    Champ lexical : populus nigra | peuplier commun | peuplier franc

    Caron - 52 semaines au jardin

    En savoir plus sur Michel Caron

    Ingénieur agricole de formation il a pendant toute sa vie professionnelle, en tant que journaliste, collaboré à plusieurs hebdomadaires agricoles.

    N'hésitez pas à acheter le livre : « 52 semaines au jardin »