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Alors qu’elles sont consommatrices d’escargots, ce ne sont pas des Français qui ont inspiré les noms de ces nouvelles espèces de serpents ! La plus rare des cinq, Sibon irmelindicaprioae, est nommée d’après la défenseuse de la biodiversité Irmelin DiCaprio, mère du célèbre acteur également activiste pour l'environnement.

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L’espèce Sibon marleyae est nommée d’après la fille de deux défenseurs de l’environnement, Brian et Adria Sheth, Sibon vieirai fait honneur à Jose Vieira, un biologiste et photographe vénézuélien impliqué dans cette étude, et Dipsas welborni rend hommage à un acteur majeur de la préservation des écosystèmes, David Welborn qui a officié auprès de l’organisation non lucrative Nature and Culture International. L’espèce Sibon canopy est, quant à elle, nommée d’après les réserves Canopy Family, qui proposent de l’écotourisme responsable et dont l’invitation a mené les chercheurs à découvrir S. canopy et D. welborni

Les cinq nouvelles espèces de serpents, mangeuses d'escargots sont menacées par les activités minières qui dévastent leur habitat. Le serpent de Di Caprio correspondrait aux critères d'espèce « quasi-menacée » de l'IUCN selon les auteurs. (a) <em>S. canopy</em>, (b) S. <em>irmelindicaprioae</em>, (c) <em>S. marleyae</em>, (d) <em>S. vieirai</em>, (e) un serpent du genre <em>Dipsas</em> d'espèce indéterminée, (f) <em>D. welborni.</em> © Eric Osterman, Pearl Ee, Ariel Concepción
Les cinq nouvelles espèces de serpents, mangeuses d'escargots sont menacées par les activités minières qui dévastent leur habitat. Le serpent de Di Caprio correspondrait aux critères d'espèce « quasi-menacée » de l'IUCN selon les auteurs. (a) S. canopy, (b) S. irmelindicaprioae, (c) S. marleyae, (d) S. vieirai, (e) un serpent du genre Dipsas d'espèce indéterminée, (f) D. welborni. © Eric Osterman, Pearl Ee, Ariel Concepción

Ces serpents d’une soixantaine de centimètres de long et aux fascinants yeux globuleux se nourrissent exclusivement d'escargots et de limaces qui peuplent les arbres de la jungle tropicale. Cette dernière est malheureusement aussi exploitée pour ses mines d’or et de cuivre, nécessitant de ravager et de raser une grande partie de la végétation. Or, ces serpents sont arboricoles et ne peuvent survivre ailleurs que dans le couvert forestier, tout comme leurs proies qui sont en déclin.