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    L'Amazone à front bleu est un perroquet vivant en Amérique du Sud. © Arianne P. Oriá

    L'Amazone à front bleu est un perroquet vivant en Amérique du Sud. © Arianne P. Oriá

    La composition des larmeslarmes transcende l'espèceespèce, selon une étude parue dans Frontiers in Veterinary Science. Les auteurs ont comparé le liquideliquide lacrymal de l'humain avec celui d'aras, de hiboux, d'une espèce de perroquet, ainsi que de tortues terrestrestortues terrestres, de caïmanscaïmans, et de tortues de mer. « Bien que les oiseaux et les reptilesreptiles aient des structures différentes pour la production de larmes, certains composants de ce fluide sont présents à des concentrations similaires à celles trouvées chez l'humain », résume Arianne Oriá, coautrice de l'étude. En particulier les électrolytes, des substances conductrices.

    Par contre, les cristaux formés lorsque ces larmes sèchent varient davantage. « Afin de garantir la santé des yeux et un équilibre avec les différents environnements », suppose Arianne Oriá. Les larmes de tortues de mer et de caïmans se seraient peut-être adaptées à un environnement aquatique, ce qui expliquerait leur cristallisation unique.

    « Découvrir comment les larmes sont capables de [stabiliser les caractéristiques physiologiques de l'œilœil], même dans différentes espèces et conditions environnementales, est crucial pour comprendre les processus d'évolution et d'adaptation, affirme la chercheuse, ainsi que pour la découverte de nouvelles moléculesmolécules pour les médicaments ophtalmiques ».

     

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