La mission de ce panel était de faire l'état des lieux de l'aquaculture marine, d'évaluer les tendances à venir et de proposer des normes pour assurer un développement durable de cette activité. L'aquaculture est une alternative à la pêche de poissons sauvages, dont les stockes sont souvent surexploités et enregistre de ce fait une croissance importante. Cependant l'aquaculture a aussi un impact sur l'environnement : pollution de l'eau, introduction de pathologies, d'espèces exotiques ou de poissons génétiquement modifiés.
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Les installations sont aujourd'hui principalement installées sur le littoral mais beaucoup d'experts prédisent une croissance des installations situées au large pour lesquelles il existe encore peu d'exemple. Des mesures devront donc être prises pour s'assurer que ce développement n'aura pas de conséquences trop importantes pour l'environnement. Le panel recommande qu'une agence, la NOAANOAA, soit responsable de la mise en place et de la régulation de l'aquaculture dans les eaux fédérales. Le congrès devra mettre en place des normes environnementales dont la NOAA devra s'assurer du respect avant de délivrer des permis d'exploitation.
Le panel recommande également un certain nombre de précautions à prendre parmi lesquelles : la limitation de l'aquaculture marine essentiellement aux espèces natives de l'écosystème local, le choix de l'emplacement des fermes afin de limiter les risques des fuites de poissonspoissons ou de parasitesparasites pour l'écosystème ou encore le développement d'aliments alternatifs et durables (autre que des produits à base de poissons) pour les élevages carnivorescarnivores.
par Elodie Pasco