17 °C prévus sur la moitié nord cette semaine et 22 °C sur la moitié sud en plein mois de février : l'atmosphère semble avoir oublié que nous sommes censés être au cœur de la saison la plus froide de l'année. Cela signifie-t-il que l'hiver est déjà terminé en France ? Le point sur les prévisions météo des prochaines semaines.


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    Après un bref coup de froid début janvier, les températures se sont maintenues au-dessus des normales de saison ces trois dernières semaines. Et ces prochains jours, c'est un incroyable pic de douceur qui va concerner le pays, en raison d'un puissant flux de sud. Entre mercredi et jeudi, les températures atteindront des niveaux dignes d'avril-mai, avec de probables records mensuels en prévision. En région parisienne, le mercuremercure grimpera jusqu'à 16, voire 17 °C, soit 8 °C au-dessus des moyennes de saison. Même constat pour Biarritz, avec 22 °C prévus mercredi, contre une normale de 14 °C à cette époque. Et malgré une petite baisse des températures en fin de semaine, aucun froid marqué n'est envisagé pour les 10 prochains jours.

    Le mois de mars s'annonce plus doux que la moyenne

    Un airair un peu plus froid (sans excès) pourrait tout de même envahir notre pays entre fin février et début mars. Au delà des prévisions météo classiques, il est possible d'avoir une idée de la tendance à plus long terme. Copernicus, l'organisme de surveillance du climat européen, prévoit un temps bien plus doux que la moyenne au cours du mois de mars, spécialement à l'ouest du pays et sur toute la moitié sud.

    Les prévisions de températures pour le mois de mars : plus la couleur jaune est foncée, plus le risque de connaître des températures supérieures aux moyennes est important. © Copernicus
    Les prévisions de températures pour le mois de mars : plus la couleur jaune est foncée, plus le risque de connaître des températures supérieures aux moyennes est important. © Copernicus

    Les prévisions sont similaires en ce qui concerne le mois d'avril. Météo France confirme également le fait qu'un « scénario d'un trimestre (février, mars, avril) en moyenne plus chaud que la normale est le plus probable pour la France et une large moitié sud de l'Europe ».