Après une journée de mercredi au point mort et l'expulsion manu militari d'ONG, dont Les Amis de la Terre, le pessimisme régnait ce jeudi matin, à 48 heures de la fin du sommet et à une journée de l'arrivée des ténors de la politique internationale. Et puis, finalement, le thermomètre des négociations remonte...

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    A Copenhague, les négociations semblaient un peu bloquées mais un léger réchauffement amorce peut-être le début du dégel. © meantux / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)

    A Copenhague, les négociations semblaient un peu bloquées mais un léger réchauffement amorce peut-être le début du dégel. © meantux / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)

    A l'issue d'une journée de piétinement, la responsable des négociations, Connie Hedegaard, ministre danoise du Climat et de l'Energie, a cru bien faire en réunissant un comité restreint regroupant les représentants d'une dizaine de pays. « Il faut changer de vitessevitesse » avait-elle expliqué la veille.

    Les délégations des pays pauvres n'ont pas du tout apprécié. D'autres, la Chine, l'Inde et même plusieurs gouvernements européens, ont critiqué eux aussi la méthode de Connie Hedegaard qui a finalement dû démissionner, laissant la place à son Premier ministre, Lars Lokke Rasmussen.

    Aujourd'hui jeudi, les négociations, plus politiques que techniques, semblent repartir. Hillary Clinton, Secrétaire d'Etat des Etats-Unis, qui vient d'arriver, a fait sensation avec une proposition d'aide de cent milliards de dollars par an pour les pays pauvres, d'ici à 2020. Bien sûr, certains en demandent 300... Elle a nettement mis en cause la position de la Chine et affirmé que son pays tenait absolument à un accord mais qu'un échec reste envisageable.

    Bref, les discussions suivent le cours classique d'une négociation internationale avec propositions, menaces, démonstrations de force, preuves de bonne volonté et utimatums.

    Demain, les chefs d'Etat seront là pour poursuivre ces débats lancés par leurs lieutenants. Et tous attendent Barack Obama qui, peut-être, arrivera demain.