Une équipe de chercheurs appartenant à l'Energy and Environment Directorate du Lawrence Livermore National Laboratory (Department of Energy) vient de publier dans le dernier numéro du Journal of Climate les résultats d'une modélisation de l'évolution à long terme du climat planétaire.

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    Les températures arctiques moyennes seraient supérieures de 14°C aux températures actuelles en 2100. Cette carte présente les évolutions globales à l'horizon de 2250.

    Les températures arctiques moyennes seraient supérieures de 14°C aux températures actuelles en 2100. Cette carte présente les évolutions globales à l'horizon de 2250.

    Contrairement aux simulations courantes qui évaluent les évolutions climatiques sur une période de l'ordre d'un siècle, l'équipe du Dr. Govindasamy a produit un modèle de la période 1870-2300. Ce modèle dessine sur le long terme les conséquences des altérations du climat global induites par l'effet de serre d'origine anthropique.

    Le modèle du LLNL suggère que la concentration de CO2 atmosphérique croîtra de manière régulière jusqu'à la fin de la période simulée. Au rythme actuel, elle doublerait en 2070, triplerait en 2120 et quadruplerait en 2160. Le modèle confirme un résultat déjà connu, à savoir que les régions polaires seraient les plus affectées par le changement climatiquechangement climatique. Les températures arctiques moyennes seraient supérieures de 14°C aux températures actuelles en 2100. Des changements significatifs surviendraient en Antarctique autour de 2200.

    L'élévation des températures s'accompagnerait bien entendu d'une redistribution des biozones. Selon cette étude, la toundratoundra n'occuperait plus que 1,8% des terresterres émergées (contre 8% actuellement). En revanche, toutes choses égales par ailleurs, la superficie des forêts tropicalesforêts tropicales et tempérées augmenterait d'environ 50%. Ces redistributions s'opéreraient au détriment des zones d'englacement permanent qui passeraient d'une superficie de 13,3% à 4,8%.