La guerre froide en Europe a profondément changé le visage du Vieux Continent. Ce conflit larvé, qui a opposé les États-Unis et l'URSS de 1947 à 1991, a abouti à une véritable scission du continent européen entre l'Est et l'Ouest.

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    La guerre froide en Europe bat son plein dès 1947

    En 1945, lorsque la seconde guerre mondiale s'achève, deux superpuissances, les États-Unis et l'URSS, se retrouvent du côté des vainqueurs et commencent à s'opposer. En 1947, c'est le début de la guerre froide, qui durera jusqu'en 1991, un conflit larvé entre deux ennemis qui luttent aussi bien en matière d'économie que de politique ou d'idéologie. La guerre froide en Europe provoque une véritable scission du Vieux Continent. L'est de l'Europe est sous domination soviétique. Pour stopper l'avancée du communisme et aider à la reconstruction, les États-Unis lancent le plan Marshall, qui consiste en une importante aide financière et logistique. L'URSS interdit alors aux pays placés sous sa coupe d'accepter cette aide.

    Au cœur de la guerre froide en Europe : l'Allemagne

    L'Allemagne cristallise toutes les tensions qui agitent les deux blocs. En 1948, Staline décrète le blocus de Berlin, alors divisée en quatre zones dirigées par les États-Unis, l'URSS, la France et le Royaume-Uni. Il doit finalement reculer un an plus tard, mais l'Allemagne est alors partagée en deux pays distincts : la République fédérale d'Allemagne (RFA) à l'ouest et la République démocratique d'Allemagne (RDA) à l'est. En 1961, la constructionconstruction du murmur de Berlin achèvera de scinder totalement l'Europe en deux blocs distincts.

    À noter

    Véritable symbole de la guerre froide en Europe, le mur de Berlin, qui coupait la ville en deux, n'a pourtant pas été construit en 1947, au début de celle-ci, mais du 12 au 13 août 1961, avant d'être détruit le 9 novembre 1989.