Aujourd’hui, les scientifiques en sont convaincus : nous avons tous la « bosse des maths ». Alors comment se fait-il que certains d’entre nous semblent manier les chiffres plus aisément que d’autres ? Probablement parce qu’ils ont mis en œuvre quelques méthodes qui leur ont permis de devenir meilleurs en maths.


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    Les mathématiques nous servent dans la vie de tous les jours : pour faire ses courses ou la cuisine ou encore pour bricoler. En France, le système éducatif leur fait toujours la part belle. Les bons élèves continuent d'être orientés vers des classes scientifiques dans lesquelles la réussite passe par un bon niveau en maths. Un bon niveau pas toujours évident à atteindre.

    Si elle ne prend pas la forme d'une proéminence de la boîte crânienneboîte crânienne, la « bosse des maths » semble pourtant bel et bien exister. En effet, des techniques d'imagerie fonctionnelle révèlent que des zones spécifiques du cerveau sont activées lorsque se pose un problème mathématique. Des zones liées à notre perception des quantités, de l'espace et du temps et non pas au langage.

    Vous pensez avoir compris pourquoi tous ces cours particuliers de maths à domicile n'ont servi à rien pour vous ? Parce que cette « zone des maths » vous fait défaut ? Détrompez-vous. La « zone des maths » est présente chez tous les individus, dès leur naissance. Par ailleurs, aucune disparité n'a pu être notée entre les « zones des maths » des filles et celles des garçons. Ces précisions posées, vous n'avez plus aucune excuse pour ne pas consentir d'effort et devenir meilleur en maths.

    Difficile de réussir en mathématiques sans en maîtriser les bases. © Maksim, Fotolia
    Difficile de réussir en mathématiques sans en maîtriser les bases. © Maksim, Fotolia

    Pourquoi certaines personnes ont des difficultés en maths ?

    On oppose bien souvent les matheux aux littéraires et les préjugés sur les mathématiques font souvent dire : « Je suis nul en maths ! » Les difficultés rencontrées avec les mathématiques pourraient être dues en partie au fait que l'on n'aime pas cette matière parce que l'on n'y trouve pas d'intérêt, que les résultats sont ou justes ou faux (sans alternative), ce qui peut rebuter un jeune élève. L'aversion des parents pour les maths peut aussi influencer l'enfant. De plus, les mathématiques ont la réputation d'être une matière difficile qui fait appel à la mémoire et au raisonnement. Les mathématiques sont pourtant au cœur de nos vies, utiles au quotidien comme à toutes recherches scientifiques. Maîtriser les bases, apprivoiser le langage mathématique, se libérer de ses propres limites mentales, mais aussi s'entraîner et faire preuve de motivation... autant de clés pour surmonter ses difficultés en maths et éviter un décrochagedécrochage.

    Acquérir des bases solides en maths

    Cela semble tellement évident qu'on oublie parfois de la mentionner, mais en mathématiques -- comme dans les autres disciplines scolaires, d'ailleurs --, il est indispensable, pour progresser, de maîtriser quelques fondamentaux. Si ce n'est pas votre cas, n'hésitez pas à y revenir. Pensez ainsi aux tables de multiplication, aux autres opérations (addition, soustraction, division), aux théorèmes de base -- comme le théorème de Pythagore ou encore le théorème de Thalès --, aux définitions des angles, aux fractions, etc.

    Il faudra ensuite bien sûr s'attacher à apprendre ses cours de mathématiques et à les travailler régulièrement. Et au-delà de cela, à les comprendre. La chose n'est parfois pas aisée. Elle peut même nécessiter le recours à une aide extérieure : un prof particulier de maths, par exemple. Celui-ci en effet pourra vous aider à comprendre la signification de certains termes qui peuvent sembler flous. Il pourra également lever les difficultés liées à l'abstraction des concepts ou à la représentation dans l'espace.

    Pour réussir en maths, il ne faut pas hésiter à se confronter à des exercices. © perfectlab, Fotolia
    Pour réussir en maths, il ne faut pas hésiter à se confronter à des exercices. © perfectlab, Fotolia

    Entraîner sa « zone des maths »

    En plus de tout cela, il vous faudra pratiquer un maximum. Vous exercer à lire les énoncés de maths. À les lire de manière active, en commençant déjà à mobiliser les connaissances que vous avez sur le thème des triangles rectangles ou des systèmes d'équationséquations. Puis, entraîner votre « zone des maths » à résoudre des problèmes mathématiques. D'autant que la seule façon d'être sûr que l'on a bien compris un concept, c'est de le mettre à l'épreuve de la pratique. De quoi se l'approprier pour de bon et devenir meilleur au fil des exercices d'arithmétique ou de géométrie.

    De quoi également acquérir une certaine culture mathématique. Car si pour progresser en maths, il est indispensable de chercher et même de buter sur certaines questions, il serait contreproductif de vouloir réécrire des millénaires de mathématiques. Ainsi, l'expérience de démonstrations types doit-elle aider à résoudre un problème nouveau qui se pose.