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    Le terme écologie -- qui nous vient du grec oikos signifiant maison et logos signifiant science -- a été inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst HaeckelErnst Haeckel. Il désigne la science qui étudie la dynamique des populations et des peuplements (animaux, végétaux ou microbes) et le fonctionnement des écosystèmes et des paysages (cycle de matière, flux d'énergie). C'est la science qui s'intéresse aux relations des êtres vivants entre eux et avec leur environnement.

    Ainsi l'écologie s'appuie sur des disciplines telles que la génétiquegénétique, l'éthologie, la géologie ou encore la climatologie. Car l'écologie est une science holistique qui se soucie non seulement des interactions entre les éléments d'un système, mais encore de l'évolution de ces interactions en fonction des modifications apportées à leur environnement. L'objectif des écologues -- encore appelés écologistes, même si le terme est devenu ambigu -- est donc de déchiffrer la complexité des écosystèmes naturels.

    L’écologie étudie les écosystèmes à tous les niveaux, de celui des populations — au sein d’une même espèce — à celui de la biosphère. © Sergey Nivens, Fotolia
    L’écologie étudie les écosystèmes à tous les niveaux, de celui des populations — au sein d’une même espèce — à celui de la biosphère. © Sergey Nivens, Fotolia

    L’écologie devient politique

    Dès la moitié du XIXe siècle, avec l'avènement de l'ère industrielle, pointe aussi le bout de son neznez, une écologie plus politique. Une écologie qui s'inquiète des impacts des sociétés humaines et de leurs activités économiques et industrielles sur leur environnement. À partir des années 1970, cette écologie se donne pour objectif de protéger les écosystèmes et la biodiversitébiodiversité. L'environnement en général afin de permettre à nos sociétés de vivre de manière durable.

    Aujourd'hui, c'est dans un contexte de crise écologique globale que cohabitent les deux déclinaisonsdéclinaisons du terme écologie. Le réchauffement climatique est l'une des manifestations les plus connues de cette crise. Mais il n'est pas le seul. Il faut lui ajouter l'extinction de la biodiversité, la pollution des sols et des eaux, la surexploitation des ressources naturelles, etc. Et l'écologie politique s'alimente des travaux de l'écologie scientifique pour imaginer la transformation des modèles de développement, que ce soit à court, moyen ou plus long terme.