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Larry Page et Sergei Brin, les deux fondateurs de Google, posent à bord de leur « Google car » autonome. © Google
Le Nevada est le premier État américain à autoriser les tests de voitures autonomes sur une partie de son réseau routier. La commission législative a édicté un règlement très complet qui encadre les conditions dans lesquelles les constructeurs pourront faire circuler leurs prototypes.
Google, qui développe des voitures autonomes depuis 2010 et leur a déjà fait parcourir plus de 220.000 kilomètres, a fait du lobbying auprès des autorités du Nevada pour obtenir ce feufeu vert. Audi, BMW, Toyota et Volkswagen ont aussi des projets similaires. La législation élaborée par le Nevada est destinée à ces constructeurs qui pourront tester leurs véhicules dans des conditions réelles. Pour commencer, ces voitures seront identifiées par une plaque d'immatriculation rouge.
Les véhicules autonomes sont jugés assez sûrs pour être testés dans des conditions réelles, à condition qu’un conducteur se tienne toujours prêt à reprendre les commandes… © Google/TEDtalksDirector
Voitures sans conducteur : le Nevada a tout prévu
Chaque marque devra obtenir un certificat de conformité, souscrire une assurance spéciale et s'acquitter d'un droit de 1 à 3 millions de dollars selon le nombre de véhicules qu'elle souhaite tester. Deux passagers devront être présents à bord et l'un d'eux devra posséder une approbation spécifique sur son permis de conduire.
Les voitures autonomes auront le droit de circuler dans certaines zones définies du Nevada. Une boîte noire devra être intégrée afin d'enregistrer les informations qui pourront être consultées en cas d'accidentaccident. Autre exigence : un système d'alerte en cas de défaillance des commandes automatiques. Le conducteur devra pouvoir rapidement débrayer le mode autonome pour reprendre le contrôle.
La législation mise en place par le Nevada a même anticipé la commercialisation de ces voituresvoitures lorsqu'elles seront suffisamment abouties pour être lancées sur le marché. Elles seront alors identifiées par des plaques d'immatriculation vertes. Les États de Floride et d'Hawaï réfléchiraient eux aussi à autoriser les tests sur routes ouvertes.