Bientôt les ordinateurs dont l'antivirus n'est pas à jour, ou qui n'ont pas appliqué les derniers correctifs, seront interdits de réseau ! L'accord passé entre Cisco et plusieurs grands éditeurs d'antivirus vise à permettre aux routeurs de l'entreprise d'interdire l'accès aux clients sur la base de leur état de mise à jour.

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    Ordinateurs épaves : Cisco ne vous laissera plus passer

    Ordinateurs épaves : Cisco ne vous laissera plus passer

    L'initiative, baptisée Cisco Network Admission Control, est une première : elle associe le fabriquant Cisco et les trois principaux éditeurs d'antivirus, Symantec, Network Associates et Trend Micro. Il s'agit de déveloper un protocole et un client logiciel qui permettront aux antivirus et à d'autres outils de sécurité de dialoguer avec les routeurs Cisco. Objectif : autoriser ou non un ordinateurordinateur à se connecter au réseau de l'entreprise selon qu'il sera jugé sûr ou pas.

    Bien sûr, l'idée vise essentiellement les collaborateurs nomades, ceux qui se connectent au réseau de leur entreprise depuis leur ordinateur familial ou leur portable. Les récentes épidémiesépidémies, dont celle du ver Blaster, ont montrées que même si la périphérie du réseau est bien protégée, il suffit de quelques portables infectés pour y semer la pagaille.

    Avec CNAC, les routeurs Cisco seront capables d'interroger les antivirus présents sur l'ordinateur client lorsqu'il tente de se connecter. Ces derniers lui répondront si la base de signatures est à jour et si les derniers correctifs jugés essentiels ont étés appliqués. Si ce n'est pas le cas, les routeurs pourront tout simplement lui refuser l'accès.

    Cette nouvelle technologie sera mise en oeuvre sur le poste client de deux manières : soit directement intégrée dans les antivirus (ce qu'annoncent Trend Micro, Symantec et Network Associates), soit à l'aide d'un client autonome. Ce dernier pourra alors être ouvert à d'autres outils de sécurité à l'aide d'une interface de programmation (APIAPI) qui sera diffusée par Cisco.

    MicrosoftMicrosoft a récemment annoncé une fonction similaire pour Windows 2003 Server, mais sans donner de détails quant à la technologie utilisée.