Aux Etats-Unis, les hommes âgés de 50 ans et plus subissent régulièrement des tests visant à mesurer le niveau de l'antigène PSA (Prostate Specific Antigen), indicateur de la présence d'un cancer de la prostate.

au sommaire


    Histologie du cancer du poumon à l'aide d'une coloration standard utilisée en anatomo-pathologie. La partie droite de la diapositive montre un tissu cancéreux avec de gros noyaux cellulaires, en noir.
Crédits : INSERM

    Histologie du cancer du poumon à l'aide d'une coloration standard utilisée en anatomo-pathologie. La partie droite de la diapositive montre un tissu cancéreux avec de gros noyaux cellulaires, en noir. Crédits : INSERM

    Si tous les patients qui présentent un niveau de PSAPSA situé entre 4 et 10 subissent une biopsiebiopsie, 70 à 80% d'entre eux ne développent pourtant pas de cancer de la prostatecancer de la prostate.

    Afin d'éviter des biopsies inutiles, des chercheurs de l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, en collaboration avec la Food and Drug AdministrationFood and Drug Administration (FDA), ont réalisé une étude comparative sur les protéinesprotéines de la prostate chez des hommes sains et des personnes ayant un cancer afin de concevoir un logiciel de dépistagedépistage.

    L'examen d'une seule goutte de sang permet à ce logiciel de dépister 95% des cancers de la prostate et d'identifier 100% des "faux positifs".
    Les chercheurs soulignent que cette étude, dont les résultats sont publiés dans le Journal of the National Cancer Institute, nécessite toutefois des travaux complémentaires avant que ce nouveau test puisse être généralisé.

    Par ailleurs, ils développent actuellement un test de dépistage comparable pour le cancer de l'ovairecancer de l'ovaire.