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Les utilisateurs y créent un profil qui contient des albums photos, des listes d'intérêt et permet d'échanger des messages publics ou privés ou de rejoindre des groupes de discussions de camarades de promotion. L'accès au profil de chacun est restreint aux gens de la même école et aux amis confirmés. Le service, s'il pouvait être comparable aux Skyblogs ou à MySpace, ne permet pas de tenir à proprement parlé un blog, mais tous jouent le même rôle d'animation de communautés en ligne. Différence notable, FacebookFacebook référence les élèves sous leur identité réelle.
Depuis sa création, ce trombinoscope en ligne déchaîne les passions, récoltant de nombreuses louanges du fait de son audience toujours croissante mais aussi les pires critiques sur les détournements commerciaux, sécuritaires ou judiciaires qu'il est possible déjà d'en faire.
Fred Stutzman, doctorant au laboratoire iBiblio de l'université de Caroline du Nord, vient de livrer sur son blog une très intéressante étude (voir liens ci-dessous) du comportement d'une classe d'étudiants de première année (l'étude parle de freshmen, qu'on pourrait traduire par "bleus")) de l'université de Caroline du Nord. Il démontre l'importance sociale qu'a le trombinoscope en ligne dans la sociabilité des étudiants et particulièrement des nouveaux venus sur le campus, dont 88 % ont leur profil actif sur Facebook. Il montre également comment s'accroît la taille du réseau de relation dans le temps et combien les profils sont régulièrement mis à jour. Quant aux sites que les impétrants déclarent comme étant leurs sites personnels, ils ne pointent pas vers leur espace personnel offert par l'université, mais se tournent massivement vers des sites de partage de photos comme Webshots ou les blogs de MySpace.