Représentant les producteurs français de musique indépendants, la SPPF (Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France) s’insurge contre le tout récent service de partage de fichiers mis en place par Free. Dans son communiqué de presse, la SPPF qualifie l’opération de « pure provocation ».

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    Qu'a donc fait Free pour mériter cette volée de boisbois vert ? Ce fournisseur d'accès, discrètement et sans en faire de la publicité, a ouvert un service gratuit de partage de fichiers volumineux, officiellement pour que chacun puisse échanger ses photos et ses vidéos. Magnanime, Free ne limite pas ce service à ses abonnés mais le rend accessible à tout internaute.

    Ce système d'échange n'est pas si simple à utiliser. Il faut créer une communauté puis y enregistrer des liens hypertextes vers les fichiers partagés. Ces liens ne sont utilisables que 30 jours. Free a lancé cette offre pour répondre à Neuf Cegetel qui propose un service équivalent mais payant et non limité dans le temps. Par ailleurs, de nombreux services de ce genre, gratuits, existent sur le Web.

    Ce remue-ménage animera sans doute les travaux de l'actuelle commission contre les téléchargements illicites mise en place et été par le gouvernement et dirigée par Denis Olivennes, directeur de la Fnac...