Embarquez à bord de la Station spatiale internationale (ISS) pour une visite complète en vue subjective. La caméra « fish-eye » nous fait entrer dans tous les modules, offrant des vues inédites. Bien sûr, la balade passe par Cupola, la baie vitrée sur l'espace... et la Terre.


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    Depuis sa mise en orbite en 1998, seules 225 personnes issues de 18 pays ont été les passagers de la Station spatiale internationale (ISSISS). Pour faire profiter à tout le monde de ses intérieurs, la Nasa a embarqué une caméra dotée d'une optique fish-eyefish-eye pour mener une visite guidée de l'ensemble spatial que va rejoindre le spationaute français Thomas Pesquet le 17 novembre prochain. Tenez-vous bien et laissez-vous porter par la caméra qui flotte dans cette structure évoluant à 7,7 km/s à 415 km d'altitude.

    La visite débute dans « Cupola », une coupole d'observation avec sept hublots offrant une vue panoramique et faisant penser au poste de pilotage du vaisseau Faucon Millenium de la saga Star Wars. Notre planète bleutée et parsemée de nuagesnuages se dévoile à travers ces parois vitrées. La caméra flotte ensuite dans les différents modules dévoilant une ambiance et un agencement plutôt éloignés des références cinématographiques des films de science-fiction.

    L'astronaute Thomas Pesquet bientôt à bord de l'ISS

    Dans la plupart des modules, les ordinateurs portables trônent au milieu d'une jungle de câbles, de tubes et d'autres éléments de structures. La station se livre au naturel, dans ses moindres recoins, sans rien dissimuler, pas même ses poubelles. Pour ajouter à l'atmosphèreatmosphère 2001, l'Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick, une musique apaisante accompagne le flottement de la caméra lors de ses déplacements.

    Thomas PesquetThomas Pesquet, astronaute français de l'ESA, rejoindra l'ISS le 17 novembre 2016. Baptisée ProximaProxima, sa mission durera six mois jusqu'à mai 2017. Il y mènera 62 expériences scientifiques, portant notamment sur une nouvelle génération de capteurscapteurs médicaux, pour étudier l'impact des vols spatiaux sur le corps humain et qui seront aussi utiles sur Terre.