C'est à la sortie de la première guerre mondiale que l'on assiste à la création de la Société des nations (SDN). On est en 1919, et les Alliés, vainqueurs du camp allemand, souhaitent voir émerger une organisation internationale fédératrice et garante d'une paix durable.

au sommaire


    La création de la SDN : quels objectifs ?

    Dans le cadre des accords de paix signant la fin de la guerre de 1914-1918, les pays alliés se sont réunis derrière le président américain Wilson qui a édicté, dans un discours intitulé Quatorze points, la mise en place d'une institution internationale rassemblant les nations. C'est ainsi que le traité de Versailles intégra le 28 juin 1919 le pacte de la SDN, qui détaille les 26 articles fondateurs de cette association d'États. Il faudra attendre le 10 janvier 1920 pour que la création de la SDN soit effective, après que l'Allemagne décide de ne pas ratifier le traité. Six jours plus tard a lieu le premier conseil de la SDN.

    La création de la SDN : quels principes ?

    La création de la SDN s'inscrit dans une démarche de paix entre nations, basée sur l'applicationapplication du droit international ainsi que du respect de l'indépendance des États membres. La charte de la Société des nations prévoyait des sanctions à l'encontre d'un État qui aurait enfreint les règles mentionnées dans la charte. À la naissance du conseil de la SDN, on compte cinq membres permanents, parmi lesquels figurent la Chine, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et le Japon, ainsi que quatre membres non permanents élus, dont le nombre n'aura de cesse d'augmenter au fil des années. Le siège de la SDN est implanté à Genève de 1920 à 1946.

    À savoir

    Bien qu'à l'initiative de la création de la SDN, les États-Unis ne font pas partie des États membres, le Sénat n'ayant pas accepté la ratification du traité de Versailles en 1919. L'Allemagne, elle, ne rejoindra la SDN qu'en 1926.