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    Ce schéma illustre la notion de fréquence de Larmor ω0 pour un corps doué d'un moment magnétique μ, ici une toupie. Si celle-ci est plongée dans un champ magnétique B0, le moment magnétique peut se mettre à effectuer un mouvement de précession avec pour vitesse angulaire la fréquence de Larmor. © info.radiologie.ch

    Ce schéma illustre la notion de fréquence de Larmor ω0 pour un corps doué d'un moment magnétique μ, ici une toupie. Si celle-ci est plongée dans un champ magnétique B0, le moment magnétique peut se mettre à effectuer un mouvement de précession avec pour vitesse angulaire la fréquence de Larmor. © info.radiologie.ch

    En physique, la fréquence de Larmor désigne la fréquence de précession d'un corps doué d'un moment magnétique μ et plongé dans un champ magnétique B0. C'est donc en réalité une vitesse angulaire, que l'on note ω0. En général, il s'agit d'électronsélectrons ou de noyaux d'atomesatomes. Le moment magnétique étant alors un vecteur proportionnel au moment cinétiquemoment cinétique, en l'occurrence au spinspin des électrons ou des noyaux.

    La fréquence de Larmor est proportionnelle à l'intensité du champ magnétiquechamp magnétique via un facteur γ, que l'on appelle le rapport gyromagnétique gamma. Il dépend du système considéré. Pour un corps de massemasse m et de charge q en valeur absolue, il vaut γ = eg/(2m) où g est le facteur de Landé. La fréquence de Larmor intervient pour décrire le phénomène de résonance magnétique nucléairerésonance magnétique nucléaire (RMN), et donc pour faire de l'IRMIRM.