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    Le 8 novembre 1956, deux astronomesastronomes de l'Observatoire Royal de Belgique, Sylvain Arend et Georges Roland découvrent la comète C/1956 R1 sur des plaques photographiques réalisées à l'aide d'un astrographe de 40 centimètres de diamètre. Les calculs montrent que cette comète passera au périhélie le 8 avril 1957. A ce moment-là C/1956 R1 déploie une queue longue de 15 degrés apparents, particulièrement agitée. En raison d'un dégazagedégazage massif à partir du 2 avril la queue présente trois branches ainsi que deux jets de gaz ionisé.

    A son maximum d'éclat la comète Arend-Roland était juste visible à l'oeil nu (magnitude de 3), mais ce qui l'a rendu célèbre, c'est surtout son anti-queue qui atteint 12 degrés apparents fin avril. Les anti-queues sont le résultat d'un effet de perspective : elles deviennent visibles lorsque la Terre traverse le plan de l'orbiteorbite d'une comète et sont constituées des plus gros grains de la queue de poussière. A la différence des queues de gaz et de poussière qui sont repoussées par le vent solairevent solaire, l'anti-queue semble pointer en direction du SoleilSoleil.

    C/1956 R1 fut observable pendant plus d'un an par les observatoires du monde entier, qui menèrent de nombreuses études spectroscopiques et photométriques sur cet objet céleste.

    Cette comète dont la trajectoire elliptique est très allongée ne repassera pas avant plusieurs millions d'années.