Quelques semaines après la belle rencontre au crépuscule de Vénus et de Jupiter, les deux planètes les plus brillantes du ciel sont toujours là, mais ont pris à nouveau leurs distances sur une scène céleste qui a évolué avec la révolution de la Terre. Pour Jupiter, ça devient d’ailleurs difficile de l’observer, car basse au-dessus de l’horizon et de plus en plus proche du Soleil (vu de la Terre). Ce sont en effet les derniers jours pour la voir avant qu’elle ne prenne congé quelque temps. Même difficulté pour voir Mercure, que Jupiter croise au crépuscule ce 28 mars. La plus grande planète du Système solaire face à la plus petite, à voir au-dessus de l’ouest. Pour cette dernière, ce sera mieux au cours des prochaines soirées, car elle va prendre plus de hauteur.

Le ciel à l'ouest, au crépuscule, le 28 mars. © SkySafari
Le ciel à l'ouest, au crépuscule, le 28 mars. © SkySafari

Plus haut et toujours immanquable : Vénus. Il n’y a que la Lune qui brille plus qu’elle. Non loin de la planète la plus chaude, il y a Uranus ce soir. Mais m’espérez pas distinguer ce petit point bleu turquoise sans télescope. Neptune et elle sont les plus éloignées du Soleil, et de nous, et sont les seules qu’on ne puisse observer à l’œil nu ou avec des jumelles.

Enfin, La Lune, en premier quartier, culmine cette nuit dans les Gémeaux avec Mars à ses côtés, aux pieds de Castor. Deux conjonctions ce soir qui ne manqueront pas de piquer votre curiosité.