Cette année, le Prix Nobel de Chimie récompense trois chercheurs pour leurs travaux sur l'identification et la cartographie des protéines, des hydrates de carbone, de l'ADN et d'autres molécules importantes, autant de recherches qui ont permis l'émergence d'une nouvelle discipline, la protéomique, et accéléré le développement de produits pharmaceutiques pour le diagnostic et le traitement des cancers.

au sommaire


    Crédits : INSERM 95PRESENCE DE LA PROTEINE PRION CELLULAIRE (PrPc) VISUALISEE PAR DES PARTICULES D'OR DE 10NM, AU NIVEAU DES VESICULES PRESYNAPTIQUES

    Crédits : INSERM 95PRESENCE DE LA PROTEINE PRION CELLULAIRE (PrPc) VISUALISEE PAR DES PARTICULES D'OR DE 10NM, AU NIVEAU DES VESICULES PRESYNAPTIQUES

    John B. Fenn, chercheur à la Virginia Commonwealth University à Richmond, après avoir travaillé à Yale University, et Koichi Tanaka, un ingénieur de la Shimadzu Corporation de Kyoto (Japon), se partagent la moitié de ce prix pour leurs recherches sur la vaporisation des protéinesprotéines afin de les caractériser à l'aide de la spectrométrie de masse.

    Ces progrès ont permis de mieux comprendre les interactions entre les produits pharmaceutiques, les protéines et les acides nucléiquesacides nucléiques, conduisant ainsi à la synthèse de médicaments plus performants pour traiter les cancerscancers.

    L'autre moitié du Prix Nobel de Chimie 2002 est décernée à Kurt Wuethrich, un professeur de biophysique à l'Institut Fédéral de Technologie de la Suisse, qui a utilisé l'imagerie à résonance magnétique nucléairerésonance magnétique nucléaire (IRMN) pour sonder la structure moléculaire des protéines et détecter celles qui présentent des défauts caractéristiques des prionsprions responsables des encéphalopathies spongiformes.