Fujifilms Medical, en partenariat avec l'hôpital Hokusoh de Chiba, vient de mettre au point un dispositif permettant de réduire d'un facteur 20 l'exposition des patients aux rayons X lors d'un examen radiographique.

au sommaire


    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

    Au cours d'une exploration de ce type, une certaine quantité de rayons Xrayons X est nécessaire pour obtenir une image nette sur le film. En moyenne, le tube à rayons X est alimenté par un courant de 20 milliampères et une tension de 85.000 VoltsVolts. Plus les tissus sont denses, plus le rayonnement doit être intense; c'est particulièrement le cas lorsque l'on cherche à radiographier les os. Si une radiographie ponctuelle est relativement bénigne, le suivi radiographique de certaines pathologies telles que la scoliose peut amener le patient à être exposé à une dose importante de rayons X sur une période courte. De plus, les enfants étant naturellement plus sensibles aux rayonnements, il est nécessaire de limiter leur exposition.

    La technique développée par Fujifilm Medical consiste à coupler la réduction de l'émissionémission à un traitement de l'image. Le rayonnement est ciblé sur une petite partie du corps à étudier, puis l'image est traitée numériquement pour réduire le grain. Ainsi, dans un cas de scoliose, l'intensité de courant nécessaire pour obtenir une image de bonne qualité serait de 1 milliampère contre 20 auparavant. Cela devrait permettre de réaliser des radiographies chez des sujets sensibles comme les enfants ou les femmes enceintes.

    Radiographie. Crédits : CORDIS

    Radiographie. Crédits : CORDIS

    De façon à étendre cette procédure à d'autres hôpitaux japonais, l'hôpital Hokusoh devrait prochainement rendre public les détails du protocoleprotocole utilisé.

    Par Matthieu ROSENBERG.