Un grand nombre de types de cancers différents et à des stades de développement précoces ou tardifs partageraient un point commun : la présence du récepteur de l’hormone FSH. La recherche de ce biomarqueur pourrait faciliter et accélérer le dépistage.
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Un travail franco-américain a permis d'identifier un biomarqueur très prometteur en cancérologiecancérologie. Retrouvé dans 11 types de cancerscancers - pas moins - à des stades très précoces de surcroît, le récepteur de la FSHFSH (l'hormonehormone folliculo-stimulante) serait facilement détectable par imagerie traditionnelle.

Nicolae Ghinea et son équipe (Unité Inserm 955, institut Mondor de recherche biomédicale), ont étudié des biopsiesbiopsies prélevées après chirurgiechirurgie chez 1.336 patients atteints de cancers. La présence du récepteur FSH a été contrôlée dans des tumeurstumeurs allant d'un stade très précoce à des stades plus tardifs, et cela pour onze types de cancers différents : prostateprostate, sein, colon, pancréaspancréas, vessievessie, reinrein, poumonpoumon, foiefoie, estomacestomac, testiculestesticules, ovairesovaires...

Une nouvelle cible de traitement anticancéreux ?

« Ces résultats démontrent la présence de ce récepteur dans la totalité des échantillons, quels que soient le type et le stade de la tumeur », explique l'Inserm dans un communiqué. À contrario, ce fameux récepteur était totalement absent de l'ensemble des autres tissus normaux de l'organisme.

Par ailleurs, des expériences de détection par imagerie ont d'ores et déjà été menées avec succès chez la souris. Pour les chercheurs, « il est probable que le récepteur FSH puisse être une cible générale pour des médicaments anticancéreux, mais également pour des agents capables de détruire ou de bloquer les vaisseaux sanguins des tumeurs ».