Depuis 3 ans que la question du clonage humain est débattue à l'Organisation des Nations Unies (ONU), aucun compromis n'a encore été atteint. A la base, les 191 pays Etats membres étaient pourtant d'accord pour prohiber le clonage reproductif.

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    Accord sur le clonage humain à l'ONU : le tout ou rien américain fait obstacle

    Accord sur le clonage humain à l'ONU : le tout ou rien américain fait obstacle

    Mais en cherchant à étendre cette interdiction au clonage thérapeutique et à la création d'embryons pour la recherche sur les cellules souches, certains d'entre eux ralentissent les négociations.

    Deux visions s'affrontent : d'un côté, le Costa Rica, principalement soutenu par les Etats-Unis, propose une interdiction pure et simple du clonage quel qu'en soit le but.
    De l'autre, la Belgique suggère de laisser à chaque gouvernement la possibilité de légiférer sur le volet thérapeutique de la technique (celle-ci pouvant être proscrite, régulée ou faire l'objet d'un moratoiremoratoire).

    En effet, les représentants de membres comme la Grande-Bretagne croient beaucoup à l'intérêt médical de cette nouvelle voie de recherche qui pourrait à terme déboucher sur des avancées en matièrematière de la lutte contre le cancer, la maladie de Parkinsonmaladie de Parkinson ou le diabètediabète.

    Mais pour l'administration Bush, il n'est pas question de céder car l'autorisation de telles pratiques équivaudrait à dévaloriser la vie humaine.