Aujourd'hui, dans Patient bizarre, l'histoire incroyable d'une femme prête à tout pour mettre au monde son septième enfant. 


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    Imaginez-vous vivre dans la campagne reculée et montagneuse du Mexique à 80 kilomètres du premier hôpital. Être enceinte jusqu'au cou et subir des contractions douloureuses depuis 12 heures. C'est la situation alarmante qu'a vécue InesInes Ramirez Perez, une Mexicaine de 40 ans en 2000. Elle est déjà maman de six enfants, et sa septième grossesse semble se compliquer dangereusement.

    Ayant déjà mis au monde un enfant mort-né, elle est prête à tout pour que le petit garçon qu'elle attend vive. Elle prend une décision radicale : accoucher seule, sans aide. Pas par voie basse, mais par césarienne. Cette histoire incroyable a été reportée dans la littérature médicale en 2003.

    Environ 20 % des bébés naissent par césarienne en France. © Анна Брусницына, Adobe Stock
    Environ 20 % des bébés naissent par césarienne en France. © Анна Брусницына, Adobe Stock

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    Une auto-césarienne pratiquée avec un couteau de cuisine

    Résolue, Ines prend plusieurs gorgées d'alcoolalcool fort et s'allonge sur un banc en boisbois dans sa cuisine. Sous une lumièrelumière faiblarde, elle s'entaille le bas du ventre avec un couteau de cuisine. Elle transperce ses chairs jusqu'à atteindre son utérus et extrait son bébé du bout des bras. Il pleure, elle coupe le cordon ombilical avec des ciseaux puis s'évanouit de douleur, son fils baptisé Orlando à ses côtés. Ines dira plus tard, qu'il lui aura fallu environ une heure de « chirurgie » pour faire naître son fils.

    Car aucun témoin n'a assisté à la scène. L'un des fils d'Ines a alerté un soignant du village plusieurs heures après l'accouchement, en voyant sa maman inconsciente et ensanglanté dans la cuisine. Le soignant a recousu l'entaille de 17 centimètres qu'elle s'était infligée et l'a conduite à l'hôpital, à deux heures de route cabossée de là.

    Les médecins qui l'accueillent n'en croient par leurs yeuxyeux et sont réellement inquiets pour sa survie. Mais la maman comme le bébé ont tous les deux survécus. Aujourd'hui encore, cette auto-césarienne est unique dans la littérature médicale et illustre les décisions extrêmes que peut prendre une mère vivant dans un désertdésert médical et sans soutien pour assurer la survie de son enfant, quitte à mettre la sienne en danger. Si vous vous demandez où était le père de l'enfant dans cette histoire, il était au bistrot local et injoignable.