La galerie des Offices à Florence, construite au XVIe siècle grâce au mécénat de la famille Médicis, était initialement destinés à recevoir des bureaux. Son architecture était particulièrement originale pour l'époque. Le bâtiment est transformé en musée en 1581 par François 1er. Pendant près de deux siècles, son accès sera réservé aux nantis, avant son ouverture au public en 1765.

au sommaire


    Si la galerie des Offices à Florence regorge de chefs-d'œuvre, son architecture est en soi une œuvre à part entière. Giorgio Vasari a en effet érigé des bureaux administratifs d'un nouveau genre : deux longs bâtiments en forme de galerie entourent une rue centrale. Le second étage laisse pénétrer la lumièrelumière par de grandes baies vitrées. Les plafonds sont décorés par de grands peintres de l'époque comme Antonio Tempesta et Alessandro Allori, entre autres.

    Vue des deux bâtiments formant la galerie des Offices. © Chris Wee, <em>Wikimedia Commons</em>, CC by-sa 2,0

    Vue des deux bâtiments formant la galerie des Offices. © Chris Wee, Wikimedia Commons, CC by-sa 2,0

    Des chefs d'œuvre de la Renaissance

    À l'origine, le palais florentin abritait la collection des Médicis. Ses 8.000 m² sont désormais habités par les grands noms de l'art italien de la Renaissance. On peut y voir notamment : la Naissance de VénusVénus de Botticelli, la Medusa du Caravage, mais aussi des œuvres de Michel-Ange, Le Titien ou Léonard de Vinci. Elle regroupe une des plus belles collections de peintures et d'œuvres italiennes et européennes au monde. « Les Offices » est considérée comme la plus grande galerie d'art d'Italie. Elle accueille aussi des œuvres plus récentes dans sa galerie consacrée à l'art moderne.

    En 1993, la galerie des Offices a subi un attentat mafieux qui a endommagé de nombreuses peintures et sculptures. Ainsi le tableau L'Adoration des pasteurs, de Gerard von Honthorst, a été détruit dans l'explosion. Plusieurs œuvres ont depuis été transférées dans d'autres musées de la ville, la taille du palais ne permettant pas de conserver l'intégralité des collections. Un projet d'expansion est d'ailleurs à l'étude.