La consommation d’électricité, le chauffage… Ces sujets sont dans la bouche de la plupart des Français. Aujourd’hui, les consommateurs souhaitent bénéficier de solutions agréables pour l’environnement mais également pour leurs portefeuilles. Ainsi, les fournisseurs sont dans l’obligation d’offrir des solutions alternatives. C’est dans cette logique d’économie que les pompes à chaleur ont vu le jour. Avant son achat, elles nécessitent une vraie réflexion afin d’être sûr d’en tirer tous les bénéfices. Pour vous accompagner dans cette étape importante, nous vous dévoilons quels sont les différents types de pompes à chaleur mais également leur consommation et le retour sur investissement estimé.


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    Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à chercher des solutions afin de faire des économies au quotidien. Le chauffage de leur logement ne fait pas exception. Les entreprises l’ayant intégré à leur réflexion, ils proposent désormais différentes alternatives afin de bénéficier de températures agréables tout le long de l’année tout en respectant leurs portefeuilles. C’est dans cette logique que sont nées les pompes à chaleur. Ces dernières font de belles promesses, mais sont encore peu connues du grand public. Quelles sont les différentes pompes à chaleur ? Pour quelle consommation ? Mais surtout, pour quel bénéfice ? Nous vous disons tout.

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    La pompe à chaleur : comprendre son fonctionnement 

    Avant d’installer une pompe à chaleur, il est nécessaire de comprendre son fonctionnement. Elle possède un système de chauffe thermodynamique fonctionnant en circuit fermé. Elle récupère l’ensemble des énergies gratuites dans l’air, la terre et l’eau afin de permettre de chauffer un logement et offrir de l’eau chaude sanitaire. Cette énergie est en « température froide », la pompe à chaleur va l’augmenter jusqu’à la température souhaitée. Pour cela, elle nécessite une consommation en électricité, qui reste inférieure aux chauffages classiques disponibles sur le marché.

    Il existe plusieurs types de pompes à chaleur, selon les retombées attendues :

    • Pompe à chaleur air-air et air-eau : aussi appelée pompe à chaleur aérothermique, cette dernière va récupérer l’air extérieur afin de la traiter et diffuser de l’air chaud à l’intérieur du logement. Elle peut être réversible et s’apparenter à une climatisation.
    • Pompe à chaleur eau-eau : la pompe à chaleur hydraulique va chercher son énergie dans les sources d’eau autour du logement. De cette façon, la chaleur sera diffusée via un plancher chauffant ou des radiateurs à eau. 
    • Pompe à chaleur sol-eau ou sol-air : cette dernière catégorie s’appelle une pompe à chaleur géothermique. Elle utilise les calories à disposition dans les sols pour les transformer en énergie afin de chauffer l’air ou l’eau, ou refroidir une habitation. 

    À SAVOIR

    Une pompe à chaleur possède plusieurs avantages, dont celui de s’appuyer sur des énergies renouvelables ainsi qu’une consommation électrique réduite. Cela aura un impact direct sur la facture.


    Pompe à chaleur : quelle est sa consommation ?

    Les pompes à chaleur ont fait leurs preuves : ces dernières permettent de faire de belles économies. Cependant, elles nécessitent tout de même une consommation d’électricité. Afin d’estimer sa consommation, il existe un indicateur de performance : le Coefficient de Performance (COP), qui permet d’analyser le rapport entre l’énergie produite et la consommation d’électricité utilisée. Plus le COP est élevé, plus le consommateur fera des économies. La facture annuelle peut se voir réduite de 75 %.

    Cet indicateur doit être calculé avant l’achat et l’installation de sa pompe à chaleur et dépendra de plusieurs facteurs :

    • La zone climatique : par exemple, plus il fait froid ; plus la pompe à chaleur devra consommer de l’électricité pour atteindre les objectifs ;
    • Le niveau d’isolation thermique : c’est un facteur important. Mieux un logement est isolé, moins la pompe à chaleur consommera ;
    • Les besoins en chauffage : cela dépend directement du logement, de sa taille, du nombre d’habitants, des habitudes de consommation, etc.

    BON À SAVOIR

    Lorsque la pompe à chaleur utilise 1 kWh d’électricité pour fonctionner et chauffer un logement, cela équivaut à 4 kWh d’énergie thermique.


    Même si une pompe à chaleur consomme moins que les solutions de chauffage habituelles, sa consommation varie pour chaque usager.

    Pompe à chaleur : quel retour sur investissement ?

    À l’image de sa consommation, le retour sur investissement diffère selon chaque habitation. De façon générale, le retour sur investissement est compris entre 7 à 15 ans. Afin de le calculer, plusieurs critères sont à prendre en compte : le type de pompe à chaleur, son coefficient de performance, son prix ainsi que les éventuelles primes reçues. 

    • Le prix d’achat : ce dernier dépendra de son type mais également de sa puissance ;
    • L’économie d’énergie annuelle : ce point est directement lié au coefficient de performance ainsi qu’au prix de l’énergie ;
    • La consommation de la pompe à chaleur : la consommation d’électricité correspond à environ 20 % de la chaleur produite. Cette consommation est donc également à prendre en compte.

    La pompe à chaleur est un système très rentable, mais cela sur le long terme. Il faudra compter une dizaine d’années, en moyenne. 

    Avant de passer à l’achat d’une pompe à chaleur, nous vous conseillons de vous faire accompagner dans vos recherches. Un professionnel du métier saura vous conseiller sur le type de pompe à chaleur idéal pour votre logement, vous indiquera le coefficient de performance ainsi que le retour sur investissement auquel vous pourrez prétendre. 


    LE SAVIEZ-VOUS

    Afin de vous aider dans l’achat et l’installation de votre pompe à chaleur, vous pouvez prétendre à différentes primes. Ces dernières dépendront de votre facture finale. Parmi les aides disponibles sur le marché, il est possible de citer :

    • Ma Prime Rénov’ ;
    • Le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) ;
    • La TVA à 5,5 % ;
    • Les prêts à taux zéro accordé par certaines banques ;
    • Le « Coup de pouce économie d’énergie », …

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