Le cabinet d'architecture italien Lazzarini a imaginé un concept de ville flottante en tirant son inspiration des pyramides mayas et des temples japonais. Il espère le faire aboutir dès 2020.

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    La ville du futur, à l'instar de la mégapole Neom voulue par l'Arabie Saoudite, ne sortira pas forcément de terre. Une « expérience de vie offshoreoffshore », voilà ce que promet l'architectearchitecte italien Pierpaolo Lazzarini avec sa cité flottante baptisée Waya. Le concept est pour le moins surprenant avec ses modules d'habitation et de services de tailles différentes qui ont en commun une forme pyramidale.

    Le designer explique qu'il s'est inspiré de l'architecture Maya et des temples japonais pour imaginer ces pyramides flottantes dont la dimension et la vocation peuvent varier selon les besoins : hôtel, commerces, maisons individuelles, salle de sport, cinéma, serres pour la culture, etc.


    La ville flottante imaginée par Lazzarini Design. © Lazzarini Design

    Trente mètres au-dessus de la surface

    Chaque bâtiment serait autonome en énergieénergie grâce à la présence de panneaux solaires et de turbines hydrauliques. Fabriqués en fibre de verre, de carbonecarbone et en acieracier, les modules seront équipés de moteurs pour leur permettre de se déplacer. Le plus grand modèle mesurera 54 x 54 mètres et culminera à 30 mètres au-dessus de l'eau.

    Waya n'est pour le moment qu'un concept que d'aucuns pourraient juger totalement farfelu. Pourtant, le cabinet Lazzarini espère le faire aboutir en construisant un premier module dont l'inauguration est prévue en 2022. À condition toutefois de pouvoir réunir les 350.000 euros nécessaires pour construire cette première pyramide flottante. Pour lever des fonds, Lazzarini a lancé une campagne de financement participatif qui propose d'acheter une nuit à bord d'une suite Waya pour 1.000 euros.