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    Comme préconisé par l'OMSOMS, la plupart des pays dans le monde vont vacciner en priorité les personnes âgées, les personnes à risque avec comorbiditéscomorbidités et le personnel de santé. En France, cette étape de la campagne de vaccination débutera fin février et concernera environ 14 millions de personnes. L'Indonésie a pourtant décidé de faire cavalier seul et de vacciner en premier lieu la population jeune, âgée de 18 à 59 ans avec, en première ligne, le personnel sur le front de l'épidémieépidémie (professionnels de santé, police, militaires...).

    La stratégie du gouvernement est claire : c'est celle de l’immunité de groupe. « Une fois que la population la plus active et la plus exposée aux échanges sera immunisée, elle formera une barrière qui protégera les autres groupes, espère Amin Soebandrio, directeur du Eijkman Institute for Molecular Biology à Jakarta. Compte tenu du nombre restreint de doses disponibles, il est moins efficace de vacciner les personnes âgées qui circulent peu ». D'après les calculs du gouvernement, 246 millions de doses de vaccinvaccin sont nécessaires pour vacciner 67 % de la population cible (les 18-59 ans). C'est la limite généralement admise pour atteindre l'immunitéimmunité de groupe. L'autre argument invoqué est que le vaccin est susceptible de moins bien fonctionner chez les personnes âgées.

    Si l'Indonésie opte pour cette étonnante stratégie, c'est aussi parce que sa population est particulièrement jeune : les moins de 65 ans représentent 92,2 % des habitants, contre 79,5 % pour la France. Néanmoins, comme partout ailleurs dans le monde, ce sont les personnes âgées qui sont les premières victimes du coronaviruscoronavirus.

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