Mi avril, le virus de pneumonie atypique a été détecté en Chine à Beijing et dans l'Anhui. La Chine a annoncé vendredi dernier le décès d'une femme de 53 ans qui avait contracté le SRAS. Le dernier décès dû à cette maladie remontait au 27 juillet 2003.
Depuis mi avril, le nombre de cas atteints du syndrome respiratoire aigu sévère est de trois dans la capitale chinoise et deux dans l'Anhui.
Néanmoins, les autorités sanitaires françaises ont réactivé leur dispositif d'alerte face au SRAS.

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    Crédits : Department of Microbiology, The University of Hong Kong and the Government Virus Unit, Department of Health, Hong Kong SAR China

    Crédits : Department of Microbiology, The University of Hong Kong and the Government Virus Unit, Department of Health, Hong Kong SAR China

    L'Organisation mondiale de la SantéOrganisation mondiale de la Santé (OMS) a estimé que les nouvelles infections trouvent toutes leur origine dans un laboratoire de la capitale. "Nous sommes également rassurés par le fait qu'il n'y a pas de cas dans d'autres régions du pays qui ne soient pas liés" aux malades connus, a-t-elle ajouté.

    Plus d'un millier de personnes est placé en observation à Pekin et dans l'Antrui, suite à la réapparition du SRAS.
    Le gouvernement Chinois prend de grandes initiatives en donnant de l'importance à la préventionprévention et a mis en garde ceux qui essaieraient de dissimuler la maladie.
    L'année dernière, la semaine de congé de début mai avait été annulée pour cause de SRAS.
    D'après les experts chinois sur le SRAS, les activités touristiques ne présenteraient pas de risque aujourd'hui, mais une mise en garde a été faite pour les lieux fermés.

    Le bilan du nombre de morts à la suite de cette maladie en Chine est porté 350. A l'heure actuelle, aucune restriction de voyage dans ces régions n'a été faite.