Disparue depuis 6 mois, la pneumonie atypique fait son retour en Chine. Un cas a été confirmé par les autorités locales à Canton. Mais l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reste encore prudente et ne l'a pas reconnue.

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    Image en microscopie électronique du coronavirus causant la pneumonie atypique.

    Image en microscopie électronique du coronavirus causant la pneumonie atypique.

    Dans le sud de la Chine, un responsable de la santé de la province du Guangdong a annoncé qu'un homme de 32 ans avait contracté le syndrome respiratoire aigu sévèresyndrome respiratoire aigu sévère ou pneumonie atypique vers le 20 décembre. L'OMS, représentée par Roy Wadia, n'est pas convaincue par les tests effectués par les médecins chinois et la Chine dit accepter de fournir des échantillons à l'étranger.

    Rappelons que la dernière épidémie a fait dans le monde 774 morts et environ 8000 malades. Le possible retour du virus est probablement dû à la baisse des températures. Le malade habite près de Foshan, ville où la pneumonie était apparue en novembre 2002. Des tests ont été faits sur son entourage qui se sont tous révélés négatifs. L'OMS et la Chine se disent mieux préparées, au niveau des diagnosticsdiagnostics, de l'isolement et du traitement.

    Mais les inconnues à son sujet sont encore nombreuses : est-ce qu'une personne n'ayant aucun symptômesymptôme peut transmettre le SRAS ? Le virus se modifie-t-il d'un patient à l'autre ?

    Aucun expert n'a encore établi que la transmission sanguine était possible, mais la plupart des pays refusent le don de sang d'un patient qui aurait pu contracter le virus. Pour l'avenir, les recherches s'orientent vers des tests de dépistagedépistage rapides et un possible vaccinvaccin.