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Tichodroma muraria est un oiseauoiseau des falaises. De tous les passereaux de montagne, le tichodrome échelette est un des plus colorés et des plus curieux.
Description
La forme fuselée de son corps rappelle un peu celle des autres grimpeursgrimpeurs comme les sittelles ou les grimpereaux. Au repos, on remarque la couleur gris cendré du corps avec la gorge claire chez les deux sexes en hiverhiver et noire en période de nidification uniquement chez le mâle. Mais en vol, le tichodrome laisse apparaître par éclairséclairs une large plage rouge carmin sur les ailes qui ne peut passer inaperçue. Le chant du tichodrome, rarement émis, est constitué d'un long sifflement clair et mélodieux.
Biologie
Le tichodrome est l'oiseau des falaises et des murailles par excellence. Cette espèceespèce unique n'évolue en effet pratiquement que sur des parois verticales, aidée pour cela de longs doigts recourbés et puissants qui lui permettent de s'agripper aux rochers. Le tichodrome gravit ainsi avec une aisance déconcertante les parois les plus abruptes des montagnes en se déplaçant souvent par petits bonds.
Son vol papillonnant caractéristique le conduit inlassablement d'un point à l'autre de son domaine rupestre où il recherche à l'aide de son long bec arqué et effilé, les petits invertébrésinvertébrés cachés dans les anfractuosités du rocher.
Où et quand voir le tichodrome échelette dans le Vercors ?
Le tichodrome est une espèce mythique pour bon nombre d'ornithologuesornithologues en particulier ceux venant d'Angleterre et qui durant leur villégiature dans le Vercors en font un objectif bien plus important que le tétras-lyre ou le vautour fauve. Bien que commun dans le Vercors, il n'est cependant pas toujours facile de voir ce petit oiseau pourtant très remuant.
Durant la période de nidification, la majorité des couples se répartit sur les vastes falaises fraîches et humides du Vercors jusqu'à plus de 2.000 mètres. Sauf à connaître l'emplacement discret d'un nid au sein d'une fissure de la falaise, l'observation du tichodrome dans cette immensité minérale reste donc aléatoire en cette saisonsaison. Dès l'automneautomne, la majorité des individus quitte les hautes parois pour passer l'hiver sur des falaises de basse altitude bien exposées. On peut les trouver alors sur de toutes petites parois et même jusqu'en plaine sur les mursmurs de grands édifices comme des barrages, des châteaux ou des églises.
par Bruno Veillet
le 27 décembre 2007
