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Sydney était enveloppée mardi dans un épais brouillardbrouillard toxique, alimenté par les incendies qui dévastent la côte est de l'Australie depuis vendredi dernier.
Les niveaux de pollution de l’air ont atteint des niveaux « dangereux » à Sydney selon des chiffres officiels, les concentrations les plus élevées de particules finesparticules fines PM 2,5 atteignant jusqu'à 186 parties par million (ppmppm) dans le nord-ouest de la ville, des taux comparables à ceux observés dans la capitale indienne New Delhi. Les habitants ont reçu comme consigne d'éviter les activités physiquesphysiques à l'extérieur. Si le brouillard avait commencé à se dissiper en milieu de journée, il devait à nouveau s'épaissir mardi dans la soirée, ont indiqué les services de météorologiemétéorologie. Le brouillard qui enveloppe Sydney, la capitale de Nouvelle-GallesGalles du Sud (sud-est) provient en grande partie d'un gigantesque feufeu de brousse qui ravage deux parcs nationaux, à quelque 100 kilomètres au nord-ouest de la ville. Le brasier fait ragerage depuis plusieurs jours, et a déjà brûlé près de 140.000 hectares de brousse.
Des températures plus élevées, à environ 40 °C, ainsi que des ventsvents forts et un faible niveau d'humidité sont attendus, aggravant le risque d'incendie pour mercredi.
Plus de 110 feux sont toujours actifs. Six personnes sont mortes et des centaines de maisons ont été détruites par des feux dans les États de Nouvelle-Galles du Sud et du Queensland depuis le début de la saisonsaison des feux en septembre. Plus d'un million d'hectares de végétation ont été la proie des flammes.
De tels feux se produisent chaque année sur l'immense île-continent pendant le printemps et l'été australs. Mais cette année, la saison des incendies a été particulièrement précoce et violente et pourrait être l'une des pires enregistrées dans le pays.
par Futura avec l'AFP-Relaxnews
le 19 novembre 2019
