Le tsunami japonais du 11 mars 2011, qui avait provoqué la catastrophe de Fukushima, a entraîné entre 5 et 20 millions de tonnes de débris dans l'océan Pacifique. Les côtes américaines devraient être atteintes dans moins de trois ans.

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    Des tonnes de débris apportés par le tsunami japonais du 11 mars se dirigent vers les États-Unis © Bruno Scala/Futura-Sciences (fond GoogleMaps)

    Des tonnes de débris apportés par le tsunami japonais du 11 mars se dirigent vers les États-Unis © Bruno Scala/Futura-Sciences (fond GoogleMaps)

    Le 11 mars 2011, un gigantesque tsunami s'abattait sur le nord du Japon, provoquant notamment une des plus grandes catastrophes nucléaires jamais enregistrées. Lorsque les eaux se sont finalement retirées, elles ont entraîné des quantités astronomiques de débris (de 5 à 20 millions de tonnes) dans l'océan Pacifique.

    Actuellement, les débris se dirigent lentement mais sûrement vers la côte ouest des États-Unis, qu'ils devraient atteindre dans les deux à trois prochaines années selon des chercheurs de l'université d’Hawaï. Des meubles, des appareils électroménagers, etc., ont d'ailleurs été repérés le mois dernier par un bateau russe à environ 3.000 km des côtes japonaises, à l'ouest des îles Midway.

    Les estimations des chercheurs indiquent que la vague de débris devrait atteindre ces îles cet hiverhiver puis Hawaï dans moins de deux ans. Les déchets radioactifs issus des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima, brisés par le tsunami, avaient fortement touché la faune marine, particulièrement les cétacés. Gageons que cette nouvelle vague de déchetsdéchets ne les aidera pas à se remettre.