Prendre le train plutôt que d’utiliser la voiture serait une solution idéale pour contribuer aux ambitions de neutralité carbone. Mais malheureusement, de plus en plus de petites gares et lignes sont délaissées et ferment car leur potentiel de trafic est trop bas pour continuer à les entretenir. Une impasse à laquelle la SNCF compte bien remédier avec des solutions innovantes !

L’entreprise ferroviaire le dit elle-même, « les TER sont parfois "surdimensionnés" par rapport à la réalité du trafic » et bien des zones rurales dont les lignes sont peu exploitées rencontrent des problèmes de services ferroviaires insuffisants. Les usagers de ces territoires n’ont ainsi bien souvent pas la possibilité de privilégier le rail à la route, ce qui peut entraver les efforts de milliers de Français pour réduire leur empreinte carbone. À l’heure où le changement climatique et le pouvoir d’achat sont au cœur des préoccupations, une solution pour se déplacer mieux et moins cher serait la bienvenue. 

C’est ce que la SNCF cherche à proposer, en innovant et développant des solutions qui demandent moins de coûts d’exploitation et de maintenance liés à leur utilisation. Ces nouvelles options ont pour objectif de rendre le service ferroviaire plus compétitif que la voiture, en particulier pour transporter des personnes individuellement, ce qui est pour le moment loin d’être le cas.  

La navette hybride peut passer de la route aux rails sans s'arrêter ! © SNCF
La navette hybride peut passer de la route aux rails sans s'arrêter ! © SNCF

Le transport d'un futur proche

En complément de l’offre TER actuelle, la SNCF a, par exemple, imaginé une navette étonnante 100 % électrique qui permettrait de revitaliser le réseau ferroviaire. Elle se nomme Flexy, et ressemble à une petite voiture mais peut rouler sur des rails comme un train, et aussi sur la route ! Le principe est simple : afin de desservir plus finement les zones peu denses en population, et pour éviter aux usagers d’utiliser la voiture, Flexy pourra effectuer les premiers et les derniers kilomètres d’un trajet, afin de les rapprocher des gares.

Se déplaçant à 60 km/h au maximum sur la voie ferrée, ces petits véhicules permettront de rouvrir des petites lignes ferroviaires fermées, et de diviser par 2 les coûts par rapport aux options ferroviaires classiques. Son expérimentation débutera en 2024, et le lancement national devrait s’effectuer l’année suivante !