La National Academy of Sciences (NAS) a commandé un rapport détaillé sur les dommages subis par l'Internet et les répercussions sur les communications suite à l'effondrement en 2001 des deux tours du World Trade Center à New York.

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    S'il est vrai que 95% des communications par téléphone cellulaire n'ont pu aboutir et que les émissionsémissions de plusieurs chaînes de télévision ont été interrompues, suite à la perte des antennes installées sur les gratte-ciel, le trafic Internet a connu une baisse de 8% seulement pendant quelques minutes avant que le reroutage automatique ne prenne le relais.

    En revanche, aucun problème sérieux de communication n'a été provoqué par l'attentat au Pentagone. Le rapport conclut que l'Internet ne serait pas menacé par ce type d'attentat, mais par des attaques électroniques concertées ou par l'interruption d'approvisionnements en énergieénergie.

    Aussi recommande-t-il une préparation plus intense face à la possibilité de fluctuations extrêmes de l'utilisation d'Internet, un renforcement du système classique de télécommunications dont dépendent beaucoup d'internautes privés, certaines entreprises et surtout les services d'urgence, et une révision des plans d'urgence pour l'utilisation des diverses sources d'énergie.