Les revêtements antichocs actuels sont conçus à partir de matériaux bon marché tels que le caoutchouc. Mais ils restent difficiles à personnaliser. Grâce à l’impression 3D, une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) semble avoir trouvé la solution au problème. La démonstration en vidéo !

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    Des ingénieurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont mis au point une nouvelle méthode d’impression 3D. Ils la surnomment la technique du « matériau viscoélastique programmable » (PVM). Elle permet d’apporter à des objets qu’elle produit, la rigidité et l’élasticité dont ils ont besoin, à l’endroit précis où ils en ont besoin.

    Pour élaborer le robot cubique de la vidéo, les chercheurs du MIT ont utilisé des matériaux imprimables classiques combinés à un liquide non durcissant. Et ils ont montré que plus la concentration en liquide était élevée, plus l’élasticité le devenait aussi. Ainsi, un programme d’impression approprié permet de produire des zones plus ou moins rigides sur un même objet.

    De quoi envisager d’utiliser le PVM pour protéger nos smartphones ou encore, de l’appliquer aux drones livreurs de Google ou d'Amazon. D’autant que ces derniers pourraient profiter d’un avantage collatéral de la technique. La précision d’atterrissage des objets ainsi imprimés est en effet multipliée par quatre.

    © MITCSAIL