L'armée britannique teste un nouveau drone de combat qui peut voler en intérieur, identifier et viser des cibles grâce à l'IA, puis les neutraliser avec ses deux canons.


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    Cela fait plus de deux décennies que la plupart des forces armées de la planète s'exercent aux combats en milieux urbains denses. Dans ces zones, les risques sont importants pour les soldats en raison de la grande proximité avec l'ennemi et ceux liés aux environnements confinés. Pour détecter, identifier et éventuellement éliminer des cibles, c'est un drone que l'armée britannique souhaite employer. Sur le cliché récupéré par le magazine Times, ce drone tueur ressemble pratiquement à un jouet pour télépilote débutant avec ses six rotors et leurs arceaux de protection. Toujours à l'état de prototype, c'est pourtant une redoutable machine à tuer. En réalité, l'engin baptisé i9 est assez imposant puisqu'il mesure un mètre d'envergure.

    L’IA au service de la stabilisation

    Ce volumevolume lui permet d'embarquer de l'armement et de l'utiliser. Ainsi, le Stategic Command, qui vient de tester le drone a expliqué au Times qu'il peut emporter deux canons de fusil de chasse. Une arme, pas forcément létale, mais qui peut faire énormément de dégâts et engendrer de graves blessures dans un environnement fermé. En revanche, selon le type d'opération à mener, le drone peut emporter d'autres armements. Mais ce n'est pas tout, puisque l'une des difficultés des drones volant en intérieur repose sur les effets de surface. Lorsque l'aéronefaéronef s'approche des mursmurs, les sols et plafonds, les refluxreflux d'airair induits par le rotor viennent déstabiliser le drone et engendrent souvent un crash.

    Le phénomène est amplifié lorsque le drone emporte une lourde charge. Pour éviter cela, l'appareil est dopé à l’intelligence artificielle et embarque également une technologie reposant sur la physiquephysique, mais qui est tenue secrète par l'armée. C'est également l'IAIA qui permet l'identification des ennemis. En revanche, comme c'est encore le cas pour tous les pays utilisant des robots tueurs, c'est toujours l'opérateur humain qui décide de l'opportunité de tirer ou non.