Je vis dans la passion de l’actualité spatiale. Elle me permet de rencontrer des personnalités formidables. Depuis toujours j’ai la tête dans les étoiles, et j’ai pour but de vous partager ce monde. J’ai commencé en autodidacte, d’abord pour le blog Rêves d’Espace, puis en fondant mon propre blog Spacekiwi. Je continue de l’alimenter en actualité plus spécifique et plus exotique dans l’espace. J’ai même commencé à me diversifier avec une émission de radio.Je travaille aussi comme pigiste pour Espace & Exploration et pour le Laboratoire européen d’anticipation politique. Je me plais à contextualiser l’actualité des étoiles avec celle du plancher des vaches : géopolitique, économie, société, et bien sûr la science. J’ai le même espoir que celui des astronautes et cosmonautes de la mission Apollo-Soyouz en 1977, garder l’espace comme espace de paix, de sciences et d’exploration.

Sciences

Espace

Daniel Chrétien

personnalité

03/03/2022

2001, l'odyssée de l'espace... Et comment ! Pendant que je venais au monde, Galileo survolait le monde lointain de Io, des humains vivaient dans une vaste station spatiale, visitée par des touristes comme on visite un musée, desservi par un vaisseau spatial géant, allant et venant en dehors de notre monde aussi simplement qu'un avion de ligne pendant que nous lançons WMAP, le télescope qui observera littéralement le bord de notre Univers.Prédestiné ou pas, j'obtiens 14 ans plus tard mon Bac scientifique, avant de poursuivre en Maths Sup/Spé puis en Master d'astrophysique et d'ingénierie spatiale, tout en gardant une affection particulière pour les arts que j'ai étudiés toute ma vie.Aujourd'hui j'exerce l'astrophysique et la planétologie en tant que collaborateur étranger au Nasa Goddard Space Flight Center où je modélise informatiquement l'atmosphère de lointaines planètes.

Sciences

Astronautique

Nathan Le Guennic

personnalité

12/11/2021

Thomas Pesquet est né à Rouen le 27 février 1978, c'est l'astronaute français le plus connu du monde. Son père est professeur de mathématiques-physique et sa mère est institutrice, il évolue dans une famille où les sciences sont omniprésentes dans sa vie quotidienne.Formation et étudesEn 1996, il obtient un bac scientifique et poursuit ses études dans une classe préparatoire aux grandes écoles dans un lycée à Rouen, jusqu'en 1998. Ensuite, il entre à l’École nationale supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace à Toulouse, et reçoit son diplôme en 2001 (spécialité Conception et contrôle des satellites). Par la suite, il décide d'intégrer l’École polytechnique de Montréal au Canada dans le but de valider le master Aéronautique et espace. Thomas Pesquet intègre le master dans le cadre d'un programme d'échanges d'étudiants.En 2002, il est embauché au Centre national d'études spatiales après avoir fait un stage au Centre spatial de Cannes. À 28 ans, il obtient sa licence de pilote de ligne en 2016 ; Thomas Pesquet a effectué la formation à Air France. Le jeune homme, très motivé, poursuit son rêve et tente sa chance, il postule pour le poste d'astronaute à l'Agence spatiale européenne (ESA). Recruté, Thomas Pesquet suit une formation au Centre des astronautes européens en Allemagne. Expériences professionnelles Après avoir validé cette formation à la fin de l'année 2010, Thomas Pesquet travaille comme Responsable des communications avec les astronautes en vol. Comme prévu, en 2016, il rejoint l'équipe d'astronautes à destination de la Station spatiale internationale (ISS). Le 17 novembre 2016, Thomas Pesquet réalise son rêve et décolle pour l'ISS et y séjourne pendant 196 jours. Pour se préparer à cette mission spatiale, il a suivi un entraînement technique et opérationnel jusqu'au départ de la navette, son rêve ne s'est pas réalisé en un jour ! Il revient de cette expédition le 2 juin 2017.Thomas Pesquet : les meilleurs moments de son interview à bord de la Station spatialeLe 28 juillet 2020, Thomas Pesquet est sélectionné pour monter à bord du Crew Dragon de SpaceX. Il réalisera son second vol accompagné de plusieurs astronautes de la Nasa et de la Jaxa. En avril 2021, il décolle pour une durée de 6 mois, dans le cadre de la mission Alpha, depuis le Cap Canaveral en Floride afin de rejoindre la Station spatiale internationale. Ce qu'il faut savoir sur Thomas Pesquet Thomas Pesquet parle couramment cinq langues, il est à la fois sportif et intuitif. Il pratique différents sports dont le judo et la plongée. Sur les réseaux sociaux, Thomas Pesquet est très actif et partage son quotidien régulièrement avec ses fans, il devient une véritable star. Sur Instagram, il est suivi par 1,5 million d'abonnés. Il est l'astronaute français le plus populaire et le plus connecté de toute l'histoire. Concernant sa vie privée, il est en couple avec Anne Mottet, une ingénieure à la FAO (Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture).

Sciences

Astronaute

Thomas Pesquet

personnalité

12/05/2021

Judith Resnik nait le 5 avril 1949 à Akron dans l'Ohio (États-Unis). Elle est la fille de deux immigrés ukrainiens. Son père, Marvin, est optométriste et sa mère, Sarah, est femme de ménage. Judith suit une scolarité brillante au lycée Firestone d'Akron duquel elle est diplômée en 1966. Elle poursuit ses études par un bachelor en génie électrique à l'Université de Carnegie-Mellon en 1970. Elle travaille alors pour la Radio Corporation America où elle est en charge de créer et de développer des antennes réseaux à contrôle de phase. Elle officie également pour la Nasa, où elle gère la configuration de systèmes télémétriques.Parcours de Judith ResnikElle obtient son doctorat dans le même domaine en 1977, à l'Université de Maryland. Durant sa thèse, elle intègre un laboratoire de physiologie au National Health Institut de Bethesda. De 1974 à 1977, elle y travaillera sur la physiologie du système visuel.En 1978, elle est sélectionnée pour devenir astronaute pour la Nasa. Judith entame alors un programme d'entraînement qui s'achève en août 1979. Elle travaille ensuite sur des nombreux projets techniques pour l'agence spatiale américaine. À côté de sa carrière scientifique, Judith Resnik était une pianiste accomplie et aimait faire du vélo ou de la course à pied durant son temps libre.Le 30 août 1984, elle fait partie de l'équipage choisi pour le vol inaugural de la navette Discovery. Durant les 7 jours de la mission, Judith, qui est alors spécialiste de mission, déploie avec succès plusieurs satellites de télécommunications. Après ce vol, elle cumule 144 heures et 57 minutes dans l'espace et devient la deuxième femme astronaute des États-Unis.En 1986, elle est membre de l'équipage de la navette Challenger, qui décolle le 28 janvier 1986 après une série noire de défaillances techniques et météorologiques. Environ une minute après le lancement, la navette explose suite à un fuite dans un des propulseurs. Judith et les six autres membres de l'équipage sont tués dans l'accident. Elle avait alors 36 ans et était célibataire et sans enfant. L'histoire de cet évènement tragique est détaillée dans le dixième épisode de notre podcast Chasseurs de science.

Sciences

Astronaute

Judith Resnik

personnalité

03/03/2021

Neil Armstrong est né le 5 août 1930 dans l'Ohio (États-Unis). Il s'intéresse très tôt à l'aviation en réalisant des maquettes puis passe son brevet de pilote à 16 ans. Il entre un an plus tard à l'université Purdue puis dans l'US Navy en 1949 où il obtient sa qualification d'aviateur naval. Il effectue 78 missions aériennes pendant la guerre de Corée. En 1955 il est admis au Lewis Flight Propulsion Laboratory où il devient pilote d'essai, testant différents avions propulsés par des moteurs de fusées.Neil Armstrong : les missions historiques Gemini 8 et Apollo 11En 1962 Armstrong fait partie des pilotes sélectionnés comme astronautes et 4 ans plus tard il est le commandant de la mission Gemini 8 qui comprenait un rendez-vous en orbite terrestre avec une fusée-cible. En 1967 il rejoint l'équipe Apollo et le 23 décembre 1968 il se voit confier le poste de commandant d'Apollo 11. La mission décolle le 16 juillet 1969 ; aux côtés d'Armstrong se trouvent Edwin « Buzz » Aldrin qui pilotera le module lunaire, et Michael Collins qui restera en orbite lunaire à bord du module de commande. Neil Armstrong au pied du module lunaire Eagle le 21 juillet 1969. © NasaLe module Eagle se pose dans la mer de la Tranquillité le 21 juillet 1969 et Armstrong est le premier Homme à marcher sur la Lune, prononçant la phrase célèbre : « C'est un petit pas pour l'homme, mais un bond de géant pour l'humanité ». Après 2 heures 30 de sortie extravéhiculaire, Armstrong et Aldrin ont repris place dans le module lunaire pour rejoindre le module de commande et revenir sur Terre. Après Apollo 11 Neil Armstrong n'a pas souhaité repartir dans l'espace ; il a accepté un poste de professeur au département de génie aérospatial de l'université de Cincinnati et a participé à deux commissions d'enquêtes sur des accidents spatiaux, avec Apollo 13 en 1970 et en 1986 lors de la catastrophe de la navette Challenger. Il a passé la fin de sa vie de retraité dans sa ferme de l'Ohio. Armstrong est décédé le 25 août 2012 des suites d'une opération du cœur.L'équipage de la mission Apollo 11. De gauche à droite Armstrong, Collins et Aldrin. © Nasa

Sciences

Astronautique

Neil Armstrong

personnalité

21/07/2019

Georges Lemaître est né le 17 juillet 1894 à Charleroi, en Belgique. Les mathématiques, la physique et la cosmologie sont les matières qu'il affectionne le plus au cours de ses brillantes études au collège des jésuites de Charleroi puis à l'Université Catholique de Louvain. 
Il est accepté en 1923 à l'université de Cambridge comme étudiant-chercheur, suite à la rédaction d'un mémoire sur La Physique d'Einstein. Il est ordonné prêtre la même année. Lemaître parviendra toujours à concilier ses aspirations scientifiques et religieuses. Pour lui le commencement de l'Univers et son explication physique et mathématique ne sont pas incompatibles avec l'idée philosophique de création de l'Univers. 
Travaillant aux côtés de l'astronome A. Eddington, Lemaître s'intéresse beaucoup à la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein. S'appuyant sur les travaux du savant russe A. Friedmann, Lemaître propose en 1927 le modèle d'un Univers en expansion. C'est une idée révolutionnaire pour l'époque : alors que tout le monde, Einstein compris, imagine un Univers statique, Lemaître le conçoit avec un commencement (une explosion initiale qui s'appellera bientôt le Big Bang), une évolution et peut-être une fin. En 1929 l'astronome E. Hubble confirmera les théories de Lemaître en découvrant par l'observation l'éloignement des galaxies au sein d'un Univers en expansion. 
G. Lemaître (à gauche) rencontra Einstein à plusieurs reprises. Crédit Royal Astronomical Society
A la même époque Lemaître émet une nouvelle hypothèse : dans sa théorie de l'atome primitif, destinée à expliquer le commencement de l'Univers, il soupçonne que les évènements qui se sont produits au moment de la naissance de l'Univers ont laissé une trace sous forme d'un rayonnement cosmique. Ce fond diffus cosmologique sera découvert fortuitement en 1965. 
A partir de l'entre deux guerres le cosmologiste belge obtient une reconnaissance internationale pour ses recherches. Il rencontre à plusieurs reprises Einstein et on l'invite dans les plus grandes universités. Amené à utiliser des machines à calculer, il en apprend la programmation. Il se spécialise également dans l'étude de la formation des nébuleuses. 
Atteint d'une leucémie, il meurt le 20 juin 1966. Quelques mois plus tôt, on lui avait annoncé la découverte du rayonnement fossile (par Penzias et Wilson) qu'il avait imaginé dans les années 30. Un cratère lunaire et un astéroïde portent son nom.
Avec A. Friedmann, G. Lemaître fut le premier à imaginer un Univers en expansion. Crédit Nasa/Hubble Heritage

Sciences

Univers

Georges Lemaître

personnalité

17/07/2019

Percy LeBaron Spencer est né le 9 juillet 1894 à Howland, dans le Maine. Après la mort de son père en 1897, il est abandonné par sa mère à son oncle et sa tante. Il ne va pas à l'école primaire mais travaille comme apprenti dans un moulin. Il se découvre une passion pour l'électricité en aidant à l'électrification du moulin. 
En 1912, il rejoint l'école de radiotélégraphie de l'US Navy où il est initié à la télégraphie sans fil. Dans les années 1920, il est embauché par l'entreprise Raytheon, spécialisée dans l'armement et l'électronique. En 1929, il améliore le tube photoélectrique sous vide.
Percy Spencer, père du four à micro-ondes
Durant la seconde guerre mondiale, Percy Spencer est notamment chargé d'améliorer la production de magnétrons, utilisés pour émettre des micro-ondes, éléments essentiels à la technologie du radar. Il accomplit sa mission avec succès en faisant passer la production de 17 à 2.600 pièces par jour, et ses services sont récompensés par l'US Navy. 
En 1945, il découvre par hasard la faculté des micro-ondes à cuire les aliments, en voyant une barre de chocolat fondre dans sa poche alors qu'il se tenait proche d'un magnétron. Il s'attelle à la mise au point d'un four à micro-ondes et dépose un brevet. En 1947, Raytheon commercialise le premier four de ce type. Il s'agit d'un appareil lourd et volumineux. Spencer a déposé environ 300 brevets au cours de sa carrière à Raytheon, et a gravi les échelons, devenant membre du conseil d'administration de la firme. 
Percy Spencer s'éteint le 8 septembre 1970. Malgré sa grande participation à l'effort de guerre et au perfectionnement des radars, il est devenu célèbre pour avoir inventé le four à micro-ondes. Cet appareil ne devint populaire auprès du grand public que lorsque Raytheon lança un modèle réduit en 1975, grâce à la miniaturisation de l'électronique.

Sciences

Physique

Percy Spencer

personnalité

09/08/2012

Conseiller Scientifique au Commissariat à l’Énergie Atomique.
1 - Carrière professionnelle
Consacrée pour l’essentiel au développement de l’astronomie gamma spatiale :• De 1970 à 1981, responsable scientifique pour la France à la mission d’astronomie gamma COS-B de l’Agence Spatiale Européenne.• De 1982 à 1998, co-directeur scientifique du télescope français à rayons gamma SIGMA monté à bord du satellite russe GRANAT.• De 1994 à 2010, superviseur scientifique de la mission INTEGRAL, le laboratoire international d’astronomie gamma de l'Agence Spatiale Européenne.• Depuis 2005, directeur scientifique pour la France de la mission sino-française SVOM dédiée à l’observation des sursauts gamma, les explosions cosmiques les plus violentes de l’Univers.
2 - Travaux scientifiques
Plus de 400 publications scientifiques dans les domaines suivants :• Les relations entre le gaz interstellaire, le champ magnétique et le rayonnement cosmique dans la Galaxie et la structure spirale de la Galaxie.• La production de rayonnement gamma de haute énergie dans le milieu interstellaire par diffusion Compton et par freinage d’électrons de haute énergie.• La structure du milieu interstellaire local telle que tracée par le rayonnement gamma.• L’identification de la source de rayon gamma de haute énergie Geminga.• Les sources de rayons gamma induites par des trous noirs stellaires accrétants.• Les sources de positons dans les régions centrales de la Galaxie.• Les sources des sursauts gamma et plus généralement les sources extrêmes de l’Univers.
3 - Bibliographie
• Astronomie gamma spatiale, (avec P. Laurent), Gordon and Breach Science Publishers, 1998.• L'homme qui courait après son étoile, Odile Jacob, 1998.• Spin, roman noir de la matière (avec M. Cassé), Odile Jacob, 2006.• Explosions cosmiques, Ellipses, 2007.• Le roman des rayons cosmiques (avec J.-L. Robert-Esil), Ellipses, 2009.• Oh, l’Univers (avec J.-L. Robert-Esil), Dunod, 2009.• Passeport pour les deux infinis (directeur d’ouvrages), Dunod, 2010.• Le Beau Livre de l’Univers (avec J.-L. Robert-Esil), Dunod, 2011.
4 - Distinctions
• Médaille de bronze du Centre National d’Études Spatiales, 1980.• Ordre National du Mérite : Chevalier, 1992.• Prix Scientifique CEA, 1994.• Prix de la Communication de la Direction des Sciences de la Matière du CEA, 1998.• Massey Award 2002, décerné par la Royal Society et le Committee for Space Research.• Prix Le Goût des Sciences 2009, décerné par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour l’ouvrage « Oh, l’Univers ».

Sciences

Astronomie

Jacques Paul

personnalité

31/01/2012

Passionné de météorologie, Jean-Pierre CHALON est Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts. Après avoir obtenu un diplôme d’Ingénieur Civil de la météorologie, il passe deux ans aux Etats-Unis dans le cadre d’un vaste programme scientifique pour l’étude de la dynamique des nuages producteurs de grêle. C’est alors qu’il confronté pour la première fois à l’analyse et à l’évaluation d’opérations de modification artificielle du temps, destinées à faire la pluie ou le beau temps. 
Rentré en France, il rejoint le Centre national de recherches météorologiques de Météo-France où il travaille successivement comme chercheur, responsable d’équipe puis directeur-adjoint de la recherche. Il enseigne la physique des nuages et des précipitations à l’Ecole nationale de la météorologie (ENM), à l’Université de Clermont-Ferrand, à l’Université Paul Sabatier de Toulouse et l’Institut hydrométéorologique de formation et de recherche à Oran en Algérie. Il devient membre de l’International Commission on Clouds and Precipitation, participe à l’organisation de nombreuses expériences internationales visant à faire progresser la science météorologique et devient membre puis président du Groupe d'Experts de l’Organisation Météorologique Mondiale pour la Physique et la Chimie des Nuages et la Modification Artificielle du Temps. 
En 1997, il devient directeur de l'Ecole Nationale de la Météorologie, école qui forme l’ensemble des personnels techniques de Météo-France. Il est membre du Groupe d'Experts de l'Organisation Météorologique Mondiale pour l'Education et la Formation et préside la Conférence des Directeurs de Formation des Services Météorologiques Nationaux (SCHOTI). De 2004 à 2007, il est directeur exécutif d’EUMETNET (European Meteorological Network), chargé de favoriser la coopération entre les Services Météorologiques Européens et d'optimiser les réseaux d'observation nécessaires à l'amélioration de la prévision météorologique en Europe. 
Depuis 2008, il occupe la fonction de Conseiller pour la communication scientifique auprès du PDG de Météo-France. Il est membre du Groupe d'Experts de l’Organisation Météorologique Mondiale pour la Modification Artificielle du Temps, du Comité de domaine « Earth System Science and Environmental Management » du réseau Européen de coopération en sciences et technologie COST / ESSEM, du Conseil supérieur de la météorologie, du Conseil d’administration de la Société météorologique de France (SMF) et de l’European Meteorological Society (EMS). 
Désireux de transmettre à un large public une partie des connaissances acquises dans le cadre de travaux de recherche et enseignées à l’Université et à l’Ecole nationale de la météorologie, il publie deux livres de vulgarisation scientifique : 
- “Combien pèse un nuage ? ou pourquoi les nuages ne tombent pas”, dans la collection “Bulles de sciences”, chez EDP Sciences, en 2002 ; 
- « Faire la pluie et le beau temps : Rêve ou réalité ? » aux Editions Belin – Pour la science, en 2011 ; 
et coréalise un film de vulgarisation scientifique avec R. ACHILLI : « Combien pèse un nuage ? », un documentaire de 52 minutes, traduit en plusieurs langues et qui reçoit le « Prix Jeunesse » aux « 22èmes Rencontres Internationales de l'audiovisuel scientifique », à Paris, 16-20 octobre 2006.

Planète

Météorologie

Jean-Pierre Chalon

personnalité

22/01/2012

Né en 1961 en Lorraine, quelques semaines avant le vol de Youri Gagarine, Jacques Arnould a, par ses attaches familiales, encore de la paille dans ses sabots. 
L’épopée d’Apollo qui le fascine comme tant de petits garçons de son âge, subjugués par les images en noir et blanc retransmises sur les écrans des postes de télévision ou celles, en couleurs, des magazines pour la jeunesse, ne l’influence guère dans le choix d’un métier
D’un grand-père pharmacien, il a sans doute reçu un intérêt pour la biologie et, la paille aidant, il poursuit une formation d’ingénieur agronome, à l’Institut national parisien consacré à ce domaine, avant d’ajouter un vernis forestier grâce à l’Ecole parisienne et nancéenne ad hoc. 
Délaissant l’ombre mystérieuse des futaies, il entame un parcours en théologie et consacre sa thèse aux questions posées à la notion théologique de création par les sciences de l’évolution
Il se voit ensuite proposer, par le Centre national d’études spatiales, la mission de développer en son sein une réflexion éthique. Déambulant avec curiosité entre le monde grouillant décrit par Darwin et ses successeurs, celui sidérant observé par les télescopes et les sondes, il aime ainsi à prendre part aux interrogations de ses compagnons scientifiques et ingénieurs, astronautes et pilotes. Sans oublier de coucher sur le papier, non sans plaisir, le fruit de ces échanges et de ces réflexions. 
Brève de bibliographie 
- La théologie après Darwin, Cerf, - Dieu, le singe et le big bang, Cerf, 2000. - La dispute sur le vivant (avec Jean-Didier Vincent), DDB, 2000. - La seconde chance d’Icare. Pour une éthique de l’Espace, Cerf, 2001.- Chevaucheur des nuées (avec Jean-Pierre Haigneré), Solar, 2001. - Les moustaches du diable, Cerf, 2003. Prix La Bruyère 2003 de l’Académie française. - La Lune dans le bénitier. Conquête spatiale et théologie, Cerf, 2004. - Pierre Teilhard de Chardin, Perrin, - La marche à l’étoile. Pourquoi sommes-nous fascinés par l’espace ?, Albin Michel, 2006. - Dieu versus Darwin. Les créationnistes vont-ils triompher de la science ?, Albin Michel, 2007.- Requiem pour Darwin, Salvator, 2009. - Qu’allons-nous faire dans les étoiles ?, Bayard, 2009. 
- La Terre d’un clic : Du bon usage des satellites, Odile Jacob, 2010. 
Cliquez pour acheter le livre

Sciences

Aéronautique

Jacques Arnould

personnalité

07/06/2011

L’Américain Robert Hutchings Goddard (1882-1945) est considéré comme un des pères de l’astronautique avec Constantin Tsiolkovski et Hermann Oberth. Ingénieur et physicien, on lui doit la création et le développement des premières fusées à carburant liquide.
Il rêve de voyager dans l’espace depuis l’âge de 16 ans à la suite de la lecture de La Guerre des mondes de H.G. Wells. C’est ainsi qu’il commence sa carrière en attirant l'attention de ses professeurs en 1907 alors qu'il met à feu une fusée à poudre dans les sous-sols de l'institut où il étudiait. Quelques années plus tard, il s'intéresse aux fusées à plusieurs étages pour lesquelles il élabore ses théories. Il préconise l'emploi des ergols et propergols liquides au lieu des poudres, puis démontre que les fusées n'ont pas besoin de l'appui de l'air pour voler.
Il étudie ainsi la combinaison hydrogène liquide/oxygène liquide, ainsi que la combinaison kérosène/oxygène. Les moteurs de la fusée Saturne V qui permettront à l’Homme de marcher sur la Lune utiliseront précisément ces deux propergols.
Goddard lancera la toute première fusée à propergol liquide de l'Histoire le 16 mars 1926. Elle volera pendant deux secondes et demie. En 1932, il met au point un système de stabilisation gyroscopique pour les fusées et un système de guidage par déflecteurs placés à la sortie du moteur. C’est aussi à lui que l’on doit l’idée de refroidir la chambre de combustion en faisant circuler un ergol dans ses parois grâce à des turbopompes.
Il meurt d’un cancer le 10 août 1945, à l'âge de 63 ans.

Sciences

Astronautique

Robert Goddard

personnalité

08/02/2011

Je suis né le 30 décembre 1979, à Rennes.
- 1997-1999 : 2 ans de classes préparatoires au lycée Gay Lussac de Limoges.- 1999-2002 : 3 ans à Supaero, école d’ingénieurs spécialisée dans l’aéronautique et l’espace, située à Toulouse. - 2002 : J’obtiens un DEA en planétologie, en parallèle du diplôme Supaero.- 2002-2005 : 3 ans de thèse au CESR, laboratoire toulousain rattaché à l’Université Paul Sabatier et à l’Observatoire Midi-Pyrénées. J’y développe un modèle de la haute atmosphère martienne, notamment en vue d’étudier les mécanismes d’échappement de l’eau qui se sont produits dans l’histoire de Mars. J’enseigne parallèlement à l’Université Paul Sabatier de Toulouse.- 2005 : J’obtiens l’agrégation de physique, en parallèle du doctorat.
-- 2005-2006 : Enseignement en classes préparatoires à Tarbes (lycées Jean Dupuy et Théophile Gauthier).-- 2006-2010 : Enseignement en classes préparatoires à Nice (lycée Les Eucalyptus).
Ce parcours m’a permis de découvrir des approches très diversifiées : trois ans dans le monde des ingénieurs, trois ans dans le monde de la recherche, et six ans depuis lors dans le monde de l’enseignement.

Sciences

Astronomie

Vincent Boqueho

personnalité

16/01/2011

J'ai eu la chance de grandir en Bourgogne sous un ciel rempli d'étoiles. Très tôt, je me suis intéressée à l'astronomie, ce qui n'aurait sans doute pas été le cas si je n'avais vu que des lampadaires en levant les yeux, comme c'est malheureusement le cas de beaucoup d'enfants aujourd'hui. 
Après le bac, attirée par le secteur aérospatial, j'ai opté pour les classes préparatoires, puis une école d'ingénieur généraliste l'ENSIAME à Valenciennes. Cela m'a donné l'occasion de partir en stage à la DLR en Allemagne où l'on teste les moteurs d'Ariane ; et en 1995, à la station de radioastronomie de Nançay, où je suis restée pour un job d'été consistant à contrôler le radiotélescope. J'y ai croisé Jean Heidmann dont j'avais lu tous les ouvrages sur SETI. J'ai aussi rencontré François Biraud, dont les connaissances scientifiques et techniques m'impressionnaient. Nous avons discuté des recherches qu'il a mené à Nançay en 1992 avec Jill Tarter. 
Je publiai à l'époque un fanzine, « le bulletin de la Cabine Télescope » où il était souvent question de SETI. Il y avait une centaine d'abonnés, et à l'occasion d'un jeu de création de messages codés, j'ai contacté la SETI League. Je travaillais alors en tant qu'ingénieur au Centre de Calcul de l'IN2P3. La représentante en France de l'association terminait un post-doctorat au CEA. Ensemble, nous avons mis en place l'un des premiers sites web francophones consacré à SETI, puis elle est rentrée en Ecosse en me demandant de représenter l'association à laquelle j'avais adhéré quelques mois plus tôt. 
Le logiciel SETI@HOME est sorti en mai 1999. Son succès immédiat a surpris tout le monde, aussi bien la petite équipe d'informaticiens de l'université de Berkeley que mes collègues qui effectuaient à l'époque des recherches sur les grilles de calcul. Je gérais une liste de discussion sur SETI qui a vu son nombre d'abonnés augmenter rapidement. En revanche, les discussions tournaient souvent autour d'une espèce de compétition. J'ai eu un pic, est-ce que c'est un signal ? Qui a une valeur plus grande que la mienne ? Il y avait une véritable course au CPU, chacun voulant montrer la puissance de son PC. Ceux du laboratoire LORIA étaient relativement bien placés au niveau international. 
Le décès de Jean Heidmann en 2001 marqua un coup d'arrêt de l'implication de France dans les projets SETI. Je fus invitée à une réunion du « SETI Permanent Study Group » de l'Académie Astronautique Internationale (IAA) à Toulouse. Assise autour de la même table que les américains Roger Malina, Seth Shostak ou Paul Shuch, le canadien Allen Tough, l'australienne Carol Oliver ou l'italien Claudio Maccone, je compris à quel point le rôle de Jean Heidmann était important au niveau international, en particulier pour faire la liaison entre SETI et l'IAA. Jusqu'à présent, toutes mes activités liées à SETI s'étaient déroulées dans un cadre purement associatif ; au détriment sans doute des lectures de romans de science-fiction et des soirées d'observation astronomique. Si je pouvais apporter une aide ponctuelle, je n'avais ni le bagage, ni la stature pour jouer dans la cour des grands. 
J'ai obtenu un poste d'ingénieur d'étude au CNRS l'année suivante. Travaillant en région parisienne, j'ai rencontré les membres du groupe de recherche en exobiologie. A une époque où chaque jour on découvre de nouvelles exo-planètes, en particulier grâce aux missions passionnantes comme Corot, il est intéressant de réfléchir aux nouvelles perspectives que cela apportait à SETI et aux possibilités de relancer une telle recherche en France. J'ai modestement participé à l'organisation du congrès qui s'est déroulé à l'UNESCO en 2008, en particulier pour les évènements grand-public. Ce fut extraordinaire de voir plus d'une centaine de scientifiques du monde entier échanger des idées dans un lieu aussi prestigieux.

Sciences

Astronautique

Elisabeth Piotelat

personnalité

07/11/2010

Youri Gagarine est né le 9 mars 1934 en Russie. Fils d'un charpentier et d'une paysanne, il devient technicien fondeur après ses études. 
Il découvre le pilotage en amateur dans un aéro-club à 18 ans puis entre à l'école d'aviation militaire d'Orenbourg. Il est promu pilote de chasse à partir de 1957. Trois ans plus tard il fait partie des 20 pilotes sélectionnés pour participer au programme spatial soviétique. 
C'est l'époque de la course à l'espace entre américains et soviétiques. Chacune des deux grandes puissances cherche à assoir sa suprématie dans trois domaines : les satellites artificiels, les vols habités et l'envoi de sondes d'exploration planétaire. Gagarine passe avec succès les différentes sélections qualificatives en vue du premier vol habité. Il se retrouve dans le groupe final qui comprend trois pilotes ; le choix définitif se porte sur lui, en raison de ses compétences et de ses origines ouvrières, un atout supplémentaire pour la propagande soviétique. 
La capsule Vostok 1 après son retour sur Terre. Crédit RKK
Le 12 avril 1961 Gagarine entre dans l'Histoire en devenant le premier homme à voyager dans l'espace. Décollant du cosmodrome de Baïkonour, un centre spatial créé en 1955 pour tester des missiles balistiques, il effectue en moins de 2 heures une orbite terrestre à bord de la capsule Vostok 1, à une moyenne de 250 kilomètres d'altitude avant de revenir sur Terre. 
Ce vol a une portée immense : Gagarine fait le tour du monde, accueilli partout en héros. Vexés, les américains annoncent le 25 mai 1961, par la voix de leur président, J. Kennedy, la naissance du programme Apollo, qui doit emmener un homme sur la Lune avant la fin de la décennie. Dans son pays Gagarine a droit à de nombreuses distinctions : promu major, il reçoit le titre de Héros de l'Union Soviétique et devient membre d'honneur de l'Académie internationale d'astronautique. On lui confie le poste de directeur de la Cité des Etoiles, le centre d'entraînement des cosmonautes russes. 
Le 27 mars 1968 Gagarine meurt au cours d'une mission aérienne : son avion de chasse s'écrase dans des conditions qui restent encore mystérieuses.
En 1962 Gagarine (à droite) fut reçu par le président américain Kennedy (au centre) en présence de l'astronaute américain J. Glenn. Crédit Nasa

Sciences

Astronautique

Youri Gagarine

personnalité

29/03/2010

Arthur C. Clarke est né le 16 décembre 1917 en Angleterre. Incorporé dans l'armée de l'air britannique pendant la seconde guerre mondiale, il est chargé de la mise au point d'un réseau d'alerte radar. 
A la fin de la guerre, en 1945, il se fait connaître en rédigeant un article sur les satellites de communications. Il est le premier à imaginer ce qu'est une orbite géostationnaire : en plaçant des satellites à une certaine distance de la Terre, ils tournent dans le même sens et à la même vitesse que notre planète. Vus depuis la Terre, ces satellites semblent donc immobiles, ce qui permet d'en capter les émissions avec une simple antenne fixe, un procédé particulièrement intéressant pour les télécommunications. En disposant judicieusement plusieurs satellites sur cette orbite (appelée aussi orbite de Clarke) on assure ainsi la couverture complète d'une zone géographique. 
L'ascenseur spatial a été rendu célèbre par A. C. Clarke dans son roman Les fontaines du Paradis. 
A partir de 1951 A. C. Clarke vit de sa plume. Il publie sa première nouvelle, La Sentinelle, le récit d'une expédition lunaire qui découvre une réalisation extra-terrestre chargée de surveiller les humains. En 1956 Clarke s'installe définitivement au Sri Lanka où il peut assouvir sa passion pour la plongée sous-marine. 
En 1968 le livre 2001, l'Odyssée de l'espace le rend célèbre. L'histoire est écrite en même temps que la réalisation du film, sous la conduite de Stanley Kubrick, et reprend un certain nombre d'évènements narrés dans La Sentinelle. Cette odyssée de l'espace comptera quatre titres (2001, l'Odyssée de l'espace - 2010, Odyssée deux - 2061, Odyssée trois - 3001, l'Odyssée finale) , le dernier écrit en 1997. 
Clarke cherche toujours à glisser dans ses nouvelles des concepts futuristes s'appuyant sur des connaissances scientifiques reconnues, à la manière de Jules Verne. C'est ainsi qu'en 1978, dans Les fontaines du Paradis, il propose l'idée de l'ascenseur spatial : une station orbitale reliée à la Terre par un câble le long duquel on hisserait les morceaux des futures cités de l'espace. Clarke écrira deux autres sagas de science-fiction, Rama qui compte 4 titres et Base Vénus qui en compte 6. 
L'auteur meurt le 19 mars 2008. Deux ans après sa disparition, Futura-Sciences a fait le point entre le récit visionnaire de 2010, Odyssée deux et la réalité scientifique.
Dans 2001, l'Odyssée de l'espace, Japet, satellite de Saturne, abrite la "Porte des étoiles", un passage qui conduit vers des civilisations extraterrestres. Crédit Nasa

Sciences

Univers

Arthur Charles Clarke

personnalité

28/03/2010

Owen Garriot est pilote scientifique sur la station Skylab, établissant un nouveau record de durée de vol pour l'époque, avec plus de 59 jours en orbite le 28 juillet 1973.

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Astronautique

Owen Kay Garriot

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26/05/2008

Buzz Aldrin

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Buzz Aldrin

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26/05/2008

Lovell fut pilote remplaçant de la mission Gemini 4, puis fit son premier vol sur Gemini 7 en décembre 1965 et prit part au premier rendez-vous spatial avec Gemini 6A. À cette occasion, il battit le record de durée dans l'espace, avec 14 jours. Il prit part à la mission Apollo 8 suite à l'indisponibilité de Michael Collins, en compagnie de Frank Borman et William Anders, la première en orbite lunaire. Il pulvérisa, à cette occasion le record du plus grand éloignement de la Terre, de la durée d'un voyage dans l'espace, et fit partie des premiers hommes à voir directement la face cachée de la Lune.

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Astronautique

James Arthur Lovell

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26/05/2008

Alexeï Arkhipovitch  Leonov

Sciences

Astronautique

Alexeï Arkhipovitch Leonov

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26/05/2008

Vladimir Mikhaïlovitch  Komarov

Sciences

Astronautique

Vladimir Mikhaïlovitch Komarov

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26/05/2008

Il réalisa un unique vol comme médecin à bord de Voskhod 1 le 12 octobre 1964, participant au premier vol de l'histoire emportant 3 personnes.

Sciences

Astronautique

Boris Borisovich Yegorov

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26/05/2008

Valentina Terechkova

Sciences

Astronautique

Valentina Terechkova

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23/05/2008

Il fut l'un des sept astronautes du groupe baptisé « The Original Seven » constitué dans le cadre du programme Mercury. Les 15 et 16 mai 1963, il pilote la capsule Faith 7 pour la dernière mission de la phase opérationnelle du projet Mercury. Il bat au cours de ce vol de 22 orbites le record américain de la mission la plus longue (34 heures, 19 minutes et 49 secondes), et il est le premier astronaute américain à dormir en orbite.

Sciences

Astronautique

Gordon Cooper

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23/05/2008

Walter Marty  Schirra

Sciences

Astronautique

Walter Marty Schirra

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23/05/2008

Pavel Popovitch

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Astronautique

Pavel Popovitch

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23/05/2008

John Glenn

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John Glenn

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23/05/2008

Guerman Titov et Youri Gagarine furent tous deux sélectionnés dans le premier groupe de cosmonaute prévu pour la première mission spatiale de l'histoire à bord de Vostok 1, le 1er groupe militaire (TsPK-1). Mais Youri Gagarine fut préféré par Nikita Khrouchtchev. 
Titov réalisa un unique vol à bord de Vostok 2, le 6 août 1961. À cette occasion, il battit le record de la durée de vol en la portant à plus d'une journée. C'est en cette occasion qu'il fut aussi le premier spationaute à souffrir du "mal de l'espace".

Sciences

Astronautique

Guerman Titov

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23/05/2008

Virgil Grissom fait partie du premier groupe de 7 astronautes sélectionnés pour le programme Mercury. Il décèdera tragiquement lors d'un entraînement au sol, dans l'incendie de la capsule Apollo 1.

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Astronautique

Virgil Ivan Grissom

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23/05/2008

Alan Shepard

Sciences

Astronautique

Alan Shepard

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14/05/2008

Philippe PERRIN est né le 6 janvier 1963 à Meknès (Maroc).
Marié, 2 enfants, Colonel de l'Armée de l'Air depuis novembre 2001, et spationaute du CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) depuis 1996.
Philippe PERRIN apprend à lire et à écrire à l'Ecole Publique de Saint Paulet de Caisson (dans le Gard). Puis, il va au Collège Georges Ville de Pont Saint Esprit. Il poursuit ensuite ses études secondaires au Lycée Gérard Philipe de Bagnols-sur-Cèze.
Il entre à l'Ecole Polytechnique en 1982. Pendant ses études, il effectue son service militaire dans la Marine. Il navigue 6 mois dans l'Océan Indien et effectue un entraînement de pilotage et de navigation.
En 1985, il obtient son diplôme d'ingénieur et rejoint l'armée de l'air.
En 1986, il est breveté pilote, 1er de sa promotion.
De 1987 à 1991, il est affecté à la Base Aérienne de reconnaissance de Strasbourg. Il vole sur Mirage F1 CR et effectue des missions en Arabie Saoudite et en Afrique.
En 1991/92, il est à l'Ecole des Pilotes et Navigants d'Essais et de Réception (EPNER) à Istres.
En 1992/93, il est affecté au Centre d'Essais en Vol de Brétigny-sur-Orge et effectue un stage à la Cité des Etoiles à Moscou pendant deux mois.
En 1993, il obtient son diplôme de pilote de l'EPNER.
De 1993 à 1995 il rejoint la Base Aérienne de Dijon comme Chef des Opérations sur Mirage 2000.
En 1995/96 il retourne à Brétigny-sur-Orge où il est nommé Chef Pilote d'Essais adjoint, en charge du développement du MIRAGE 2000-5, qui a depuis remplacé l'ancien Mirage 2000 de la base de Dijon.
En 1995, il obtient son diplôme de pilote de ligne français théorique.
En juillet 1996, le CNES annonce sa sélection comme astronaute et il rejoint la NASA pour un entraînement à Houston (Texas). 
Philippe PERRIN suit 2 années d'entraînement à la NASA au Johnson Space Center à Houston (Texas), à l'issue desquelles il est déclaré apte à un vol en qualité de "spécialiste mission". Dans l'attente de son affectation, il remplit des fonctions techniques au Département "Opérations et systèmes" du Bureau des Astronautes à Houston, ce qui l'a amené à travailler sur le CRV dans la définition des interfaces de pilotage et contrôle. Il a travaillé ensuite à la modernisation du poste de pilotage de la navette spatiale. 
En 1999, il obtient son diplôme de pilote de ligne américain. Philippe PERRIN a effectué 26 missions de combat. Il totalise plus de 2500 heures de vol sur plus de 30 types d'appareils, qui vont de l'avion de chasse à l'Airbus. Philippe PERRIN a reçu 2 récompenses de l'Armée de l'Air pour des missions de sécurité. Il est titulaire de la médaille de l'Outre-Mer (Guerre du Golfe en 1991) et de 2 médailles de la Défense Nationale. En 1999, il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur. 
Il participa à la mission STS-111 avec la navette Endeavour du 5 au 19 juin 2002 à bord de l'ISS.
Il travaille actuellement sur l'ATV (Automated Transfer Vehicle), au centre de contrôle ATV à Toulouse.

Sciences

Astronautique

Philippe Perrin

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09/05/2008

Né le 28 avril 1957 à Biarritz (France), Colonel de l'Armée de l'Air et pilote d'essais, Léopold Eyharts est actuellement spationaute de l'ESA et compte un vol à son actif.
Parcours
Léopold Eyharts entre à l'Ecole de l'Air de Salon-de-Provence en 1977 et obtient un diplôme d'ingénieur en 1979.
En 1980, il est breveté pilote de chasse à Tours et devient chef de patrouille à la septième escadre de chasse à Istres sur Jaguar A, puis Commandant d'escadrille à Saint-Dizier.
En 1987, il entre à l'école des Equipages d'essais à Istres, devient pilote d'essais à partir de 1988 puis chef pilote d'essais en 1990.
En 1990, il est sélectionné spationaute par le CNES dans le cadre du programme HERMES auquel il collabore.
En 1992, il est désigné responsable du programme Caravelle Zero-G dont il est pilote d'essais, et se présente aux épreuves de candidat spationaute pour l'ESA.
De 1991 à 1993, il effectue deux stages de formation à la Cité des Etoiles (CPK) près de Moscou, avant d'être désigné cosmonaute-suppléant de la mission franco-russe Cassiopée.
Léopold Eyharts est incorporé dans l'équipe des spationautes de l'ESA en 1996.
Nommé ensuite cosmonaute titulaire de la mission Pégase, il séjourne 19 jours à bord de la station orbitale MIR du 29 janvier au 19 février 1998. Son principal objectif est de compléter les mesures effectuées lors de la première mission Pégase en 1996, en particulier dans le domaine des sciences de la vie et des sciences physiques.
Il est parti le 7 février 2008, à bord de la navette Atlantis, lors de la mission STS-122 (initialement prévue 6 décembre 2007), vers la station spatiale internationale, où il a rejoint l'expédition 16 de l'ISS. Il a participé à l'installation du laboratoire européen Columbus, dans lequel il fut le premier à pénétrer. Il est revenu sur Terre avec la mission STS-123 dans la navette Endeavour. Son vol a duré 48 jours 4 heures et 54 secondes.

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Astronautique

Léopold Eyharts

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09/05/2008

Pilote d'essais, ingénieur et colonel de l'Armée de l'air.
Il est sélectionné comme astronaute par le CNES en 1980. Il a suivi l'entraînement et la préparation aux vols spatiaux à la « cité des étoiles », pendant 2 ans, avec Jean-Loup Chrétien dont il fut la doublure lors du PVH (Premier vol habité français). Il fait partie de la mission STS-51G du 17 au 24 juin 1985 comme spécialiste charge utile. Il devient le second astronaute français à être allé dans l'espace lors du premier vol spatial franco-américain.

Sciences

Astronautique

Patrick Baudry

personnalité

09/05/2008

Astronaute français, il fut le premier Français et le premier Européen de l'Ouest dans l'espace en 1982 (lors de la mission franco-russe PVH : Premier Vol Habité). Après un entraînement de deux ans à la Cité des étoiles, près de Moscou en URSS, pour préparer cette mission, Jean Loup Chrétien effectue 189 heures de vol spatial à bord du vaisseau Soyouz T-6 et de la station Saliout 7 du 25 juin au 2 juillet 1982. Patrick Baudry est sa doublure.

Sciences

Astronautique

Jean-Loup Chrétien

personnalité

09/05/2008

Etudes secondaires au Lycée de Cachan, à Paris. Etudes de mathématiques à l’école de l’Armée de l’air « EPA Grenoble » jusqu’en 1970. Il obtient en 1973 son diplôme d’ingénieur à l’École de l’Air de Salon de Provence. 
Il suit la formation de pilote d’essai de l’Empire Test Pilots’ School (ETPS) de Boscombe Down au Royaume-Uni en 1982 puis les cours de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) en 1993-1994. 
Il est Général de brigade aérienne de l’Armée de l’Air française. 
Pilote de chasse (tous niveaux), pilote d’essai et pilote professionnel, il a en outre obtenu en France son Brevet technique d’État-major ainsi que le diplôme de cosmonaute délivré par l’Union soviétique. 
Michel Tognini a pris part à la mission « Antarès » du 27 juillet au 10 août 1992. Il s’agissait de son premier vol à bord de MIR, où pendant 14 jours il a mené un programme d’expériences franco-soviétiques. 
Son second vol spatial, lors de la mission STS-93, a eu lieu du 22 au 27 juillet 1999. Il était principalement chargé d’aider au déploiement du satellite Chandra et s’était préparé à une sortie dans l’espace. L’observatoire dans le rayonnement X Chandra, conçu pour une étude approfondie de l’Univers, est équipé d’un télescope devant permettre aux scientifiques d’observer des phénomènes rares comme les explosions stellaires, les quasars et les trous noirs. 
Depuis janvier 2005, Michel Tognini est le Chef du Centre Européen des Astronautes (EAC), Direction Vols habités, Microgravité et Exploration de l’ESA, à Cologne.

Sciences

Astronautique

Michel Tognini

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09/05/2008

Au terme de ses études secondaires à Franconville, à Beyrouth puis au Collège militaire de Saint-Cyr-l'Ecole, Jean François Clervoy obtient son baccalauréat en 1976. Il fait ses classes préparatoires aux concours d'entrée des grandes écoles au Prytanée militaire de La Flèche jusqu'en 1978. Il est diplômé de l'Ecole Polytechnique de Paris (1981) et de l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace à Toulouse (1983). En 1987, il obtient son brevet d'ingénieur navigant d'essai de l'Ecole du Personnel Navigant d'Essais et de Réception d'Istres. 
En 1983, Jean-François Clervoy est détaché par la Délégation Générale pour l'Armement auprès du CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) où il travaille pendant deux ans sur les dispositifs d'automatisation et de contrôle d'orientation de différents projets, comme le satellite d'observation de la terre SPOT, la liaison optique inter-satellites STAR et la sonde cométaire Vega. De 1983 à 1987, il enseigne, en tant qu'assistant, le traitement du signal et la mécanique générale à l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace de Toulouse. 
Il est choisi pour faire partie du deuxième groupe d'astronautes français en 1985. L'année suivante, il suit pendant cinq mois des cours intensifs de russe. Après avoir obtenu en 1987 son brevet d'ingénieur navigant d'essai, il travaille pendant cinq ans à temps partiel au Centre d'Essais en Vol de Brétigny-sur-Orge comme chef du programme de vols paraboliques, responsable des essais et de la qualification de la Caravelle pour la recherche en microgravité. En même temps, il travaille au bureau des équipages du projet d'avion spatial Hermes de l'ESA à Toulouse, où il participe à la définition et aux essais des interfaces homme-machine des véhicules spatiaux habités européens. En 1991, il suit à la Cité des Etoiles près de Moscou une formation intensive aux systèmes russes Soyouz et Mir. 
Jean-François Clervoy possède les brevets de parachutiste civil et militaire, de plongée civil et militaire, ainsi qu'un brevet de pilote privé. 
En juin 1992, il intègre le corps des astronautes de l'ESA, dont la base se trouve au Centre des astronautes européens (EAC), à Cologne (Allemagne). En août 1992, Jean-François Clervoy est détaché par l'ESA au Bureau des astronautes de la NASA à Houston (Etats-Unis), où il suit une année de formation avant de recevoir sa qualification de spécialiste de mission pour la Navette spatiale. Il travaille sur les systèmes de robotique embarquée au sein de la Division de préparation des missions. 
Pour son premier vol dans l'espace, Jean-François Clervoy participe à la mission STS-66 de la Navette Atlantis, en novembre 1994. Cette mission dénommée ATLAS 3 (Laboratoire de recherche fondamentale et appliquée sur l'atmosphère) a pour objectif d'étudier la composition de l'atmosphère terrestre et les effets de l'énergie solaire. Les scientifiques européens y participent largement, de même que l'ESA, qui contribue aux opérations à distance. J.F. Clervoy est responsable du pilotage du bras télémanipulateur pour le déploiement du satellite SPAS de l'Agence spatiale allemande. 
Jean François Clervoy travaille ensuite à la Division de soutien des missions du Bureau des astronautes de la NASA, où il est chargé de la vérification de logiciels de bord au Laboratoire d'intégration avionique de la Navette (SAIL), ainsi que de la conception des écrans de contrôle des systèmes robotiques pour la Division Station Spatiale. En juillet 1996, Jean François Clervoy est sélectionné pour sa seconde mission spatiale, STS-84. Cette sixième mission d'amarrage de la Navette spatiale à la station Mir s'est déroulée du 15 au 24 mai 1997. Etant le spécialiste de mission le plus expérimenté, un grand nombre de taches cruciales lui ont été confiées dont la surveillance des systèmes de la Navette pendant les phases d'approche et d'amarrage avec la station spatiale Mir. En sa qualité de commandant de la charge utile, il est également responsable de plus de 20 expériences scientifiques et gère le transfert de quatre tonnes de matériel pendant les cinq jours de vol conjoint Atlantis-Mir. 
Après son retour, il est chef adjoint de la Division Electronique pour la navette et la station spatiale au Bureau des astronautes à la NASA-JSC. 
En décembre 1999, Jean François Clervoy est sélectionné pour son troisième vol spatial dont le principal objectif est de remplacer le système de pointage défaillant du télescope spatial Hubble. Jean François Clervoy est chargé du rôle d’ingénieur navigant et des opérations du bras télémanipulateur de la navette lors de plusieurs phases très délicates de la mission, notamment lors de la capture initiale du télescope et des trois sorties dans l’espace. A l’issue de son 3ème vol, Jean François Clervoy dirige la section « Interface Equipage et logiciel de vol » de la Division Station Spatiale du Bureau des astronautes de la NASA-JSC à Houston.
Jean-François Clervoy est actuellement Ingénieur Général de l’Armement (2ème S) détaché comme Astronaute de Marque auprès du projet ATV (Automated Transfer Vehicle) de l’ESA, aux Mureaux, France. Il assure aussi la fonction de PDG de Novespace, la filiale du CNES en charge des vols paraboliques sur l'A300 Zero-G.

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Jean-François Clervoy

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09/05/2008

Sélectionné en tant que spationaute par le CNES en 1985, il supervise la Division Vols Habités au sein de la Direction Hermès et Vols Habités de 1986 à 1989. À ce titre, il participe aux études préliminaires de l'avion spatial Hermès.
En décembre 1990, il est désigné comme doublure de Michel Tognini pour le vol spatial franco-russe Antarès et suit un entraînement à la Cité des Étoiles près de Moscou.
En mai 1998, Jean-Pierre Haigneré est sélectionné comme membre du Corps européen des astronautes de l’Agence spatiale européenne ; il est mis à la disposition du CNES comme spationaute expérimentateur et ingénieur de bord de l'équipage titulaire désigné pour la mission franco-russe PERSEUS qui s'est déroulée à bord de la station spatiale Mir du 22 février au 28 août 1999. Cette mission de longue durée (186 jours) comportait en outre une sortie extra-véhiculaire.
A l'issue de ce vol, Jean-Pierre Haigneré rejoint le Centre des astronautes européens à Cologne en Allemagne en tant que Chef des astronautes de l'ESA.

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Jean-Pierre Haigneré

personnalité

09/05/2008

Docteur es sciences, médaille d'argent du Cnes
Après des études scientifiques débutées à Paris (ESPCI) et terminées à la faculté des sciences de Strasbourg (ENSCS), Bernard Authier commence une carrière dans la recherche au Laboratoire de l'énergie solaire à Montlouis, puis au Service d'aéronomie à Verrières-le-Buisson. Ses mesures de températures en haute atmosphère sont l'occasion de présenter une thèse d'ingénieur-docteur sous la direction de J. Blamont.
En 1964 il part à Marseille, comme ingénieur du CNES puis du CNRS, seconder G. Courtès, dès la fondation du laboratoire d'astronomie spatiale. Tout au long de sa carrière, il coordonne plusieurs projets d'astronomie spatiale, dont les expériences du satellite D2B dont le succès lui vaudra la médaille d'argent du Cnes en 1975.
Il développe également des systèmes solaires à températures élevées pour pays tropicaux, d'abord à Marseille puis au Brésil et en Inde. Ses réflexions sur ces collecteurs se traduisent par un doctorat d'état (1982).
Bernard Authier a encadré plusieurs travaux de thèse et publié une trentaine d'articles scientifiques et techniques. Il a écrit notamment : 
« Entre Terre et ciel, à la découverte des sciences de l'atmosphère et de l'espace » Adapt-Vuibert, 2002

Sciences

Astronautique

Bernard Authier

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27/02/2003

André Brack est Directeur de Recherche Emérite au Centre de biophysique moléculaire du CNRS à Orléans. Astrobiologiste, il étudie les origines de la vie, son évolution et sa distribution dans l'Univers. Après des études de chimie et un Doctorat d’Etat ès Sciences Physiques obtenu à l'Université de Strasbourg, il a créé l'équipe d'Exobiologie au Centre de biophysique moléculaire. Il a effectué un séjour d’un an dans le laboratoire du Dr. L.E. Orgel au Salk Institute for Biological Studies en 1974. Il a été président de la Société Internationale pour l'Etude sur l'Origine de la Vie (ISSOL) de 1996 à 1999. Il a été membre de l'Equipe Scientifique de la mission Mars Express de l'ESA (1997-1998) et a présidé l'équipe scientifique associée à l'atterrisseur Beagle 2 de Mars Express (2002-2004). Il a créé Centre-Sciences en 1990, centre de culture scientifique, technique et industrielle de la région Centre et en a assuré la présidence jusqu’en 2005.
Actuellement, il est membre du bureau exécutif de la Sous Commission F3 du Comité de Recherche Spatiale (COSPAR). Il préside le Réseau Européen d'Astrobiologie, qu'il a fondé en 2001 et qui regroupe les astrobiologistes de 17 pays européens. Il est membre fondateur du GDR Exobiologie du CNRS depuis 1999 et membre du groupe thématique Exobiologie du CNES. 
Il a obtenu les distinctions suivantes : 
Lauréat du Prix 1973 du Groupe Français des Polymères ; Prix du Docteur et de Madame Henri Labbé de l'Académie des Sciences (1994) ; Premier Prix de Culture Scientifique du Ministère de la Recherche (1995) ; Fellow de la Société Internationale pour l’Etude sur l’Origine de la Vie (1999) ;Médaille de la Coopération Internationale du COSPAR (2002) ; Membre d'honneur du NAI, NASA Astrobiology Institute (2004).
André Brack a publié 180 articles dans des revues internationales, de nombreux articles de vulgarisation et 8 livres : 
1) L'évolution chimique et les origines de la vie - Brack, A. et Raulin, F., Masson, 19912) The molecular origins of life: assembling pieces of the puzzle - Brack, A., Editeur, Cambridge University Press, Cambridge (1998). 3) Exobiology in the Solar System & the search for life on Mars - Brack, A., Fitton, B. et Raulin, F., ESA Scientific Publication SP 1231 (1999).4) La chimie du vivant. De la protéine à la photosynthèse - Brack, A. et Mathis, P., Quatre à Quatre, Le Pommier (2000).5) Geochemistry and the Origin of Life - Nakashima, S., Maruyama, S., Brack, A. et Windley, B.F., Universal Academy Press, Inc., Tokyo, Japon (2001).6) La vie est-elle universelle ? - Brack, A. et Leclercq, B., EDP Sciences (2003).7) Et la matière devint vivante - Brack, A., Le Collège de la Cité, Editions Le Pommier (2004).8) Looking for life. Searching the Solar System. - Clancy, P., Brack, A. and Horneck, G., Cambridge University Press, Cambridge (2005).

Sciences

Astronomie

André Brack

personnalité

14/10/1993

Richard Heidmann, né le 20 novembre 1943, est ancien élève de l'école Polytechnique (promotion 1963), et de l'école Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace (promotion 1968). Breveté pilote de l'aviation légère de l'Armée de Terre, il a exercé l'essentiel de ses activités professionnelles au sein du groupe Snecma, dans la propulsion spatiale essentiellement.
Il a d'abord participé à la genèse d'Ariane, avant de se vouer pendant de nombreuses années aux études de propulsion fusée. Puis il a exercé successivement les fonctions de responsable Qualité et de directeur des Programmes de la direction Grosse Propulsion à Liquides de Snecma-Moteurs, avant d'être nommé directeur Orientation Recherche et Technologie du groupe.
Sur le plan associatif, il a pris ces dernières années une part active dans la promotion de l'exploration de Mars et de l'accès de l'homme à ce monde, en tant que président fondateur de l'association Planète Mars (www.planete-mars.com), branche française de la Mars Society.
Richard Heidmann est Chevalier de l'Ordre National du Mérite.
Marié, il est père de deux enfants. 
Ses hobbies : informatique, astronomie.

Sciences

Astronautique

Richard Heidmann

personnalité

Arkan Simaan, né au Liban, émigre avec sa famille vers le Brésil à l'âge de deux ans et s'établit près de Brasilia. Il commence des études de physique à l'université de Sao Paulo, qu'il interrompt en 1970 quand il quitte le Brésil pour des raisons politiques. 
Il recommence ses études à l'Université Paris VII et obtient une maîtrise de Physique (1974), suivie d'un diplôme d'ingénieur de l'Institut Supérieur des Matériaux et de la Construction Mécanique (1976). 
Après un bref passage par l'industrie, il part en Algérie enseigner dans le cadre de la coopération culturelle pendant onze ans. 
De retour en France, il obtient l'agrégation de physique en 1994 et exerce actuellement dans un lycée de la région parisienne. Membre du bureau de l'Association Science Technologie Société (ASTS) et de l'Association Arago Kastler Langevin (AKAL), il participe activement à la préparation de rencontres scientifiques et culturelles et anime des stages et des conférences destinés aux professeurs de physique. 
Il a écrit notamment :
- L'Image du Monde des Babyloniens à Newton (Adapt Editions, 1998) en collaboration avec Joëlle Fontaine, agrégée d'histoire.
- Cette sentence vous fait plus peur qu'à moi-même : Giordano Bruno » (Cahiers rationalistes, février 2000) 
- La science au péril de sa vie – les aventuriers de la mesure du monde (Vuibert/Adapt, octobre 2001), livre qui a obtenu le « Prix spécial du livre d'astronomie » décerné par le 18ème « Festival d'Astronomie Haute Maurienne Vanoise.
- Vénus devant le Soleil Editions Adapt. 2004 C'est un phénomène extraordinaire : il se produit deux fois en huit ans, puis disparaît pendant plus d'un siècle. Malgré l'accroissement de l'espérance de vie, son observation est un privilège réservé à une génération sur trois : il ne reste plus un seul témoin de sa dernière manifestation en 1882. De plus, pour y assister, il ne suffit pas d'être au bon endroit : il faut aussi que le ciel s'y prête. Voilà pourquoi celui de 2004 pendant les journées ensoleillées de juin s'annonce comme une aubaine : tout est réuni pour en faire un événement de grande envergure.
- L'écuyer d'Henri le Navigateur - Editions l'Harmattan 2007 - Roman historique : Ce roman, fondé sur des chroniques médiévales, se déroule au XVe siècle autour d'une véritable icône de l'histoire du Portugal, l'infant Henri le Navigateur. Son écuyer c'est Raul Pimentel, qui part à l'aventure sur la "Mer ténébreuse": il nous fait participer au passage du cap Bojador en 1434 (le plus grand exploit maritime de l'époque), à la quête du Prêtre Jean, à la découverte des îles atlantiques et de la côte africaine. Sur fond de fanatisme religieux et de razzia d'esclaves, nous assistons au premier contact des européens avec des peuples jusque-là complètement inconnus.

Sciences

Matière

Arkan Simaan

personnalité

Au sein de la clinique de rhumatologie du service de réadaptation de l'hôpital Cochin à Paris, Claudie Haigneré exerce pendant huit ans une activité médicale. Pendant six ans, au laboratoire de physiologie neurosensorielle du CNRS à Paris, elle prépare des expériences scientifiques dans le domaine de la physiologie humaine et effectue des recherches sur l'adaptation des systèmes sensori-moteurs en microgravité.De 1990 à 1992, responsable des programmes de physiologie et de médecine spatiale à la Division sciences de la vie du CNES à Paris, Claudie Haigneré participe aux orientations de la recherche spatiale dans ce domaine en étroite collaboration avec les laboratoires français et internationaux. Elle assure, de 1989 à 1992, la coordination scientifique de la mission franco-russe ANTARES pour les expériences des sciences de la vie.Le 17 août 1996, Claudie Haigneré débute un vol de 16 jours à bord de la station orbitale russe MIR dans le cadre de la mission franco-russe CASSIOPEE et effectue de nombreuses expériences médico-physiologiques, techniques et biologiques.En mai 1998, elle rejoint la Cité des Etoiles comme astronaute suppléante pour la mission franco-russe PERSEUS qui débute en février 1999 à bord de MIR. Elle suit un entraînement complet d'ingénieur de bord de la station et de cosmonaute sauveteur de vaisseau Soyouz.En novembre 1999, elle est intégrée à l'Agence spatiale européenne et rejoint le corps des Astronautes européens à Cologne en Allemagne.En janvier 2001, elle rejoint à nouveau la Cité des Etoiles pour un entraînement de 9 mois pour la mission ANDROMEDE. Première astronaute française à voler à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS), Claudie Haigneré, ingénieur de bord n°1, réalise un programme expérimental dans les domaines de l'observation de la Terre , de l'étude de l'ionosphère, des sciences de la vie ainsi que des sciences de la matière.En 2009, Claudie Haigneré est nommée Présidente de la Cité des Sciences et de l’industrie (CSI) et du Palais de la découverte.Officier de la Légion d'Honneur, Chevalier dans l'Ordre national du Mérite, Claudie Haigneré est décorée de l'Ordre russe de l'Amitié des Peuples.

Sciences

Astronautique

Claudie Haigneré

personnalité

Comprendre les origines de l'univers et de la vie, pour mieux en anticiper les évolutions, est l'un des plus grands défis de l'humanité. À l'heure actuelle, cette exploration fait intervenir de multiples disciplines scientifiques, soutenues par l'évolution des technologies qui permettent un plus grand éventail d'observations possibles, offrant une grande variété de domaines de recherche.Intrigué depuis longtemps par les évènements naturels de grande envergure, j'ai débuté mes études en géologie-sciences de la Terre, qui m'ont permis de mieux comprendre les phénomènes de création et d'évolution de notre Planète, que j'ai poursuivies par un master en Planétologie et Exploration spatiale à l’université Paris-Saclay. Au cours de mes divers projets de recherches scientifiques (par exemple sur la géologie martienne), je me suis passionné pour la veille scientifique et le partage de l'état des connaissances dans les domaines de la géologie terrestre et extraterrestre, l'exploration spatiale, l'astronomie et l'environnement.

Sciences

Astronomie

Gaspard Salomon

personnalité

Pierre Omaly

Sciences

Astronautique

Pierre Omaly

personnalité

Katherine Megan McArthur (Hawaii, États-Unis, 30 août 1971) est une océanographe et astronaute américaine de la NASA. Elle a servi en tant que communicateur de capsule (CAPCOM) à la fois pour la navette spatiale et la station spatiale. Elle a piloté la mission STS-125 de la navette spatiale.Elle est connue pour avoir été la dernière personne à faire un stage sur le télescope spatial Hubble. Elle a travaillé à divers titres, notamment au Shuttle Avionics Laboratory (SAIL). Elle est mariée à son collègue astronaute Robert L. Behnken.Les débuts de Megan McArthurKatherine McArthur est née à Honolulu, à Hawaï, mais a grandi en Californie du Nord. Elle a fréquenté la London Central High School et a obtenu un diplôme de la St. Francis High School, à Mountain View, en Californie, puis une licence en ingénierie aérospatiale de l'université de Californie en 1993. En 2002, elle a reçu un doctorat philosophique en océanographie de la Scripps Institution of Oceanography de l'Université de Californie, San Diego.Carrière d'océanographeElle a effectué des recherches supérieures sur la propagation acoustique sous-marine à courte portée et le traitement des signaux numériques à la Scripps Institution of Oceanography. Ses recherches ont porté sur la détermination de modèles géoacoustiques permettant de décrire les guides d'ondes en eau très peu profonde, et ce à l'aide de données de perte de transmission, mesurées avec une technique d'inversion par algorithme génétique.Katherine a occupé le poste de scientifique en chef pendant son mandat à la Scripps Institution of Oceanography.Elle coordonnait alors les opérations de collecte de données en mer, et planifiait et dirigeait les opérations de plongée lors du déploiement d'instruments sur le fond marin et de la collecte d'échantillons de sédiments. Pendant son séjour à Scripps, elle a participé à une variété de tests d'instruments dans l'eau, de déploiement, d'entretien et de récupération, ainsi qu'à la collecte de plantes, d'animaux et de sédiments marins. Au cours de cette période, elle est également bénévole à l'aquarium Birch du Scripps, où elle effectue des démonstrations éducatives pour le public depuis un bassin d'exposition de 318 226,3 litres situé dans la forêt de varech de Californie.Carrière à la NASAElle est sélectionnée comme spécialiste de mission par la NASA en juillet 2000 et commence à s'entraîner en août de la même année au Carter Space Shuttle Facility. Après deux ans de formation et d'évaluation, elle est affectée à la Direction des opérations de la navette du Bureau des astronautes, où elle travaille sur les questions techniques des systèmes de la navette spatiale au Laboratoire d'intégration aéronautique (SAIL). Elle sert en tant qu'astronaute de soutien de l'équipage Expedition 9 pendant une mission de six mois à bord de la Station spatiale internationale. Elle travaille également dans les centres de contrôle des missions de la station spatiale et de la navette spatiale en tant que communicatrice de capsule (CAPCOM). De plus, Katherine a travaillé en tant que spécialiste technique sur la mission STS-125, travaillant sur les commandes du système de télémanipulation (RMS) sur le pont de vol arrière de la navette spatiale Atlantis en orbite autour de la Terre pendant le huitième jour des activités de vol.Enfin, elle a volé en tant que membre de la mission STS-125 pour entretenir le télescope spatial Hubble. Elle était l'ingénieur de vol de l'ascension et de l'entrée et était le principal membre de l'équipage robotique de la mission. La mission a duré près de 13 jours et a été le premier voyage de McArthur dans l'espace. Lors d'une interview avant le vol, elle a fait remarquer que "je serai la dernière personne à avoir les mains sur le télescope spatial Hubble".

Planète

Océanographie spatiale

Megan McArthur

personnalité