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Fondée au début 2018, la start-upstart-up toulousaine U-Space s'est spécialisée dans le développement et les opérations de nanosatellitesnanosatellites, et plus précisément de CubeSat (dont le volumevolume se mesure en U, ce qui correspond à un cube de 10 cm de côté). Son héritage provient d'une des toutes premières missions de CubeSats du Cnes : EyeSat, un CubeSat 3U équipé d'un mini-télescopetélescope dont le but est d'imager la lumière zodiacalelumière zodiacale, la lumière du soleilsoleil diffusée par les particules de poussières interplanétaires.
Les opérations du CubeSat lancé en 2019 ont été confiées à U-Space. EyeSat est d'ailleurs toujours vivant. Depuis, U-Space a gagné en expérience et a obtenu plusieurs contrats de développement de CubeSat de démonstration et a été présélectionnée pour développer un CubeSat de surveillance du trafic spatial depuis l'orbite géostationnaireorbite géostationnaire.
Ayant levé 7 millions d'euros l'année dernière, U-Space a le ventvent en poupe et souhaite désormais passer à l'étape industrielle, recrutant du personnel, et souhaitant construire une usine de nanosatellites. Celle-ci serait opérationnelle en 2024 et est censée pouvoir produire près de 300 nanosatellites par an autour de 2025. Suivant l'exemple de SpaceXSpaceX, le but est de casser les prix.
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