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    Va-t-on bientôt devoir boire de l’eau salée, faute d'eau douce ? C'est en tout cas la situation à laquelle sont confrontés les Uruguayens depuis le mois d'avril. Cela fait maintenant trois ans que le pays est touché par une sécheressesécheresse qui a fini par sérieusement entamer les réserves des nappes phréatiquesnappes phréatiques. Les sources qui alimentent 60 % des 3,4 millions d'Uruguayens sont remplies à moins de 2 %, le niveau le plus bas de l'histoire du pays. Les autorités ont donc décidé de mélanger les restes d’eau potable à de l'eau de l'estuaireestuaire, le Rio de la Plata, salée car très proche de l'océan Atlantique.

    L'Obras Sanitarias deldel Estado (OSE), entreprise publique en charge de l'eau, a relevé les niveaux des règlementations pour les taux de sodiumsodium et de chlorure dans l'eau potable. Ils sont respectivement passés de 200 à 440 mg/l, et de 250 à 720 mg/l. Une situation qui inquiète la population, malgré la prise de parole de la ministre de la Santé qui a affirmé en mai dernier que l’eau du robinet, malgré son goût salé prononcé, n'était pas dangereuse pour la santé. Reste que les femmes enceintes et les personnes souffrant d'hypertensionhypertension ou de maladies rénales sont priées ne boire que de l'eau en bouteille...

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