La saison à laquelle sont prélevés les ovules pourrait impacter le résultat des fécondations in vitro (FIV). Pour quelles raisons ? On l’ignore encore malgré quelques hypothèses.


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    La saisonsaison estivale serait la plus propice pour prélever des ovules en vue d'une fécondation in vitro (FIVFIV). D'après une nouvelle étude australienne, les transferts d'embryons congelés issus d'ovocytes prélevés en été ont 30 % de chances de naissance vivante supplémentaires que ceux issus d'ovocytes prélevés en automneautomne, peu importe la saison au moment du transfert d'embryons.

    L'étude rétrospective, publiée dans la revue Human Reproduction, a inclus un total de 3 569 transferts d'embryons congelés effectués par une seule clinique de fertilité sur une période de huit ans. Les chercheurs rapportent que les ovocytes qui ont été prélevés les jours où il y avait plus de 10 heures d'ensoleillement avaient 28 % plus de chances de donner lieu à une naissance vivante que ceux qui ont été prélevés lorsque le soleilsoleil s'est montré moins de sept heures par jour. Ils ajoutent pourtant que la température du jour n'a pas eu d'effet sur le taux de naissance.

    Température et saison, des facteurs de bonne réussite des FIV ? © Wellcome Images, Flickr, CC by-nc-nd 2.0
    Température et saison, des facteurs de bonne réussite des FIV ? © Wellcome Images, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

    Réussite des FIV : des facteurs estivaux à préciser

    Une précédente étude menée aux États-Unis a montré en revanche que la température et la saison au moment du prélèvement des ovules avaient toutes les deux un impact significatif sur le taux de naissances vivantes. Le principal facteur n'est donc pas clairement identifié, même si les chercheurs s'autorisent quelques hypothèses, par exemple avec la production de vitamine D supérieure en été (grâce au soleil).

    « Il est aussi possible qu'il y ait des différences d'activité, d'alimentation et de mode de vie selon les saisons qui pourraient expliquer les différences observées dans les taux de naissances vivantes, bien que ces données n'aient pas été collectées dans cette étude », avancent les auteurs.