Pas un jour ne se passe désormais sans entendre parler du réchauffement climatique. Pourquoi ? L’importance, l’urgence, la gravité du problème, tout simplement ! Si certains humains tentent à leur échelle d’agir en mettant en place des gestes du quotidien, les entreprises sont de plus en plus sensibles à la question environnementale. Mieux comprendre son empreinte carbone devient alors essentiel pour mettre en place une stratégie qui tient la route.


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    De mois en mois et d’année en année, la Terre enregistre des températures plus élevées. Le réchauffement climatique induit un changement climatique dont les effets sont d’ores et déjà perceptibles sur notre territoire, mais aussi à l’étranger : sécheresse, inondations, intempéries toujours plus virulentes…

    Le réchauffement climatique : ce qu’en pensent les scientifiques

    Dans son dernier rapport datant de 2023, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) atteste que les activités humaines et les émissions de gaz à effet de serre qu’elles génèrent sont responsables du réchauffement climatique. Si elles se poursuivent de la sorte, d’ici 2030, autant dire « demain », la Terre aura gagné 1,5 °C !

    De son côté, le service Copernicus sur le changement climatique (C3S), dont l’objectif est d’apporter des informations « cohérentes et faisant foi sur le changement climatique » met en avant que les mois de juillet et d'août 2023 ont été les plus chauds jamais enregistrés. Le C3S ajoute que la température moyenne mondiale de l’année 2023 a atteint 14,98 °C, soit 0,17 °C de plus que la valeur annuelle la plus élevée, enregistrée en 2016. Ces informations inquiétantes sont corroborées par l’Organisation météorologique mondiale qui explique que le phénomène climatique El Niño (augmentation des températures dans l’air et dans l’eau, sécheresse accrue dans certaines zones du monde et intenses pluies ailleurs) devrait se prolonger jusqu’en avril 2024.

    La fonte des glaciers est une conséquence du réchauffement climatique. © Goldilock Project, Adobe Stock
    La fonte des glaciers est une conséquence du réchauffement climatique. © Goldilock Project, Adobe Stock

    Empreinte carbone et gaz à effet de serre, quel rapport ?

    L’une ne peut pas fonctionner sans l’autre et pour cause… Une empreinte carbone se mesure aux gaz à effet de serre émis par les habitants d’un pays, par les entreprises, par les transports, etc. Ce paramètre permet d’évaluer l’impact des gaz à effet de serre sur la Planète. Originellement essentiels à la survie des Hommes, ces derniers sont néanmoins exagérément émis par l’activité humaine (combustion des énergies fossiles, élevage, utilisation d’engrais, déforestation…) dans l’atmosphère.

    S’il demeure compliqué d’amoindrir les gaz à effet de serre déjà présents dans l’atmosphère, il reste envisageable d’entreprendre les efforts nécessaires et de s’y tenir pour les limiter et pour parvenir à diminuer l’empreinte carbone. Grâce à cela, le réchauffement climatique pourra être réduit et l’air, plus respirable pour les générations futures. Avant cela, il devient urgent de se mettre au travail…

    Et en France ?

    En 2022, l’empreinte carbone moyenne d'un Français était estimée à 9,2 tonnes équivalent CO2 par an (contre 8,9 tonnes équivalent CO2 en 2021) soit 623 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2-éq) pour la France. Il faut tout de même souligner que, depuis 1995, l’empreinte carbone de notre pays a diminué de 7 % avec des émissions intérieures qui se sont réduites alors que celles inhérentes aux importations se sont accrues.

    Le site du gouvernement français donne un aperçu du changement climatique dans sa globalité. Les chiffres sont glaçants. Un comble, quand des personnes, des entreprises, des institutions ou encore des pays sont prêts à faire bouger les lignes. En France, c’est le cas, mais ce n’est malheureusement pas encore suffisant.