au sommaire


    Après la CNUED, diverses conférences internationales ont approfondis et développés l'Agenda 21Agenda 21 de Rio.

    • La Conférence Internationale sur la Population et le Développement du Caire (CIPD,1994) innove en affirmant que le développement doit se baser sur les besoins des individus et non plus sur l'atteinte d'objectifs démographiques. Les objectifs suivants sont fixés: l'accès universel à la planification familiale d'ici 2015, l'intégration des problèmes de développement dans les politiques visant un développement durabledéveloppement durable, le renforcement de l'autonomieautonomie des femmes, la prise en compte des facteurs socio-démographiques dans les politiques environnementales.
    • Le Sommet mondial pour le Développement Social de Copenhague (1995) a vu l'adoption par 128 chefs d'Etats et de gouvernements de la Déclaration sur le Développement Social, qui vise à faire face aux trois fléaux se développant dans tous les pays du monde : la pauvreté, le chômage et la désintégration sociale. Les Etats s'engagent « à faire de la lutte contre la pauvreté, de la réalisation du plein emploi et de l'instauration d'une société où régneront la stabilité, la sécurité et la justice, leur objectif suprême ».
    • La Quatrième Conférence mondiale sur les femmes de Beijing (1995) engage la communauté internationale au service de la promotion de la femme. L'interdépendance entre la promotion de la femmes et les progrès de la société y est réaffirmé, de même que la nécessité d'aborder tous les problèmes de société sous un angle sexo-spécifique. La participation des femmes est une condition essentielle à l'éliminati on de la pauvreté, d' une croissance économique soutenue, du développement social, de la protection de l'environnement et de la justice sociale.
    • La Deuxième Conférence sur les établissements humains à Istanbul (Habitat II, ou Sommet des Villes, 1996) constitue un tournant dans les efforts internationaux en faveur de la durabilité sociale et environnementale des villes. Il y est reconnu que des politiques, des stratégies et des actions plus intégrées et participatives sont nécessaires pour rendre les villes et les communautés du monde entier plus sûres, plus saines et plus justes. Par la Déclaration d'Istanbul, le droit au logement est reconnu comme partie intégrante des droits de l'homme, ainsi que l'absolue nécessité d'un accès de tous aux systèmes nécessaires à une vie saine (eau potable, assainissementassainissement, évacuation des déchetsdéchets, éducation, transports et autres infrastructures urbaines). Les Etats s'engagent à deux objectifs : un logement convenable pour tous et le développement d'établissements humains viables en ce qui concerne l'environnement, les droits de l'homme, le développement social, les femmes et la population dans le contexte spécifique de l'urbanisation. Habitat II constitue un précédent historique en intégrant à ses délibérations des représentants des autorités locales, des organisations non gouvernementales, du secteur privé, des universités, et en s'appuyant sur la présentation de bonnes expériences réussies pour lancer un message d'espérance face aux défis de l'urbanisation.
    • Le Sommet Mondial de l'alimentation de Rome (1996), réaffirme le droit de chaque être humain à une nourriture adéquate et à être à l'abri de la faim. Les Etats s'y engagent à éradiquer la faim dans le monde, et à échéance de 2015, à réduire de moitié le nombre de personnes en sous alimentation chronique, notamment grâce à l'accroissement durable de la production alimentaire, une meilleure gestion du commerce pour la sécurité alimentaire, et à l'investissement dans les capacités de production durable.
    • Le Sommet Planète Terre + 5 de New York (1997)

    • Le Sommet du Millénaire (New York, 2000) fait le point sur l'avancement des travaux engagés à Copenhague et adopte la Déclaration du Millénaire, dans laquelle sont réaffirmés les objectifs internationaux pour le développement (OID) issus des principales conférences des années 1990.

    • 2001 est marqué par deux conférences mondiales en lien avec la dimension sociale du développement durable : la Troisième conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (Bruxelles), et la Conférence mondiale contre le racisme la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée (Durban)

    • La Conférence sur le financement du développement (Monterrey, 2002) a permis d'aboutir à un consensus sur la question du financement du développement à l'échelon intergouvernemental, qu'il conviendra de mettre en perspective avec les finalités d'un développement durable lors de la Conférence sur le Développement Durable de Johannesburg en septembre 2