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    Les incendies géants qui ravagent la Californie depuis une semaine ont déjà détruit plus de 30.000 hectares et les feux pourraient encore empirer au vu des ventsvents violents annoncés. Une des mesures préventives réside peut-être dans le nouveau gelgel mis au point par des chercheurs de l'université de Stanford. Appliqué sur les arbresarbres dans les zones à risque comme les abords des routes, ce retardateur de flammes, écologique et à base de cellulosecellulose, pourrait éviter l'embrasement rapide et la propagation des incendies.

    « Outre le déboisement et le brûlage préventif, la gestion de feux de forêt tourne généralement autour d'agents extincteurs et de retardants, essentiellement utilisés à court terme », fait valoir Anthony Yu et ses collègues dont l'étude a été publiée le 30 septembre dans la revue PNAS. Les retardateurs de flammes à court terme, que l'on aspergeasperge par exemple sur les bâtiments lors d'incendies actifs, ont une efficacité limitée car l'eau qu'ils contiennent s'évapore souvent en moins d'une heure. Ils sont la plupart du temps fabriqués à base de phosphate d'ammonium ou ses dérivés, des produits assez peu écologiques.

    Le gel mis au point par les chercheurs peut à l'inverse être appliqué longtemps à l'avance : il résiste au vent et à la pluie durant plusieurs mois avant de se dégrader naturellement. « Cette solution offre une protection complète même après 13 minutes de pluie », assure Anthony Yu. Le gel est appliqué par des machines agricoles comme celles utilisées pour les pesticidespesticides ou bien arrosé sur la zone à traiter par un avion. « Nous n'avons pas d'outil comparable à celui-ci, s'est félicité Alan Peters, chef de la division des incendies à San Luis Obispo. Il a le potentiel de réduire significativement le nombre d'incendies ».

     

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