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    Il y a quelques jours, des habitants du village de Teller, en Alaska, ont été les témoins de scènes étonnantes. Un élan -- eux parlent d'orignalorignal, mais il s'agit bien du même animal -- errait dans les alentours, la bave aux lèvres. Il avait même chargé des passants. Il a finalement dû être abattu par les autorités. Et après analyses, le diagnosticdiagnostic est tombé : l'élan était atteint de la ragerage. Une grande première en Alaska et même sur l'ensemble du continent nord-américain.

    Des élans porteurs de la rage avaient déjà été signalés en Europe. Jamais en Amérique du Nord. © Aaron, Adobe Stock
    Des élans porteurs de la rage avaient déjà été signalés en Europe. Jamais en Amérique du Nord. © Aaron, Adobe Stock

    L'élan portait une variante du virus de la rage du renard arctiquearctique. Une conséquence, sans doute, d'une importante épidémie survenue dans la région l'hiverhiver dernier. Les autorités évoquent 5 % de renards atteints en temps normal alors que les tests étaient revenus positifs pour près de 30 % d'entre eux il y a quelques mois !

    Compte tenu du caractère solitaire des élans, les autorités ne craignent pas vraiment une épidémieépidémie dans cette population. Mais des mesures de surveillance vont être mises en place. Avec pour objectif de tester aussi désormais tous les mammifèresmammifères de la région endémiqueendémique pour la rage du renard.

    Rappelons que dans le monde, quelque 59 000 décès humains restent imputables à la rage chaque année. Surtout en Asie et en Afrique.

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