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Une méthode simple applicable aux déchets solides consiste à les compacter pour en réduire le volume.
Parmi les déchetsdéchets concernés par ce procédé, on trouve pêle-mêle des gaines et crayons cisaillés qui contenaient le combustible (dans le jargon nucléaire on appelle cela des coques et embouts), des déchets technologiques variés principalement sous formes de pièces métalliques. La radioactivité de ces matériaux provient soit d'éléments du combustible usé (produits de fissionfission et actinides mineurs), soit de produits d'activation de la structure formés par la capture de neutrons lors de l'irradiation en réacteur. Les radioéléments provenant du combustible sont situés près de la surface des matériaux tandis que les produits d'activation sont présents dans le volumevolume.
La méthode du compactage consiste à fabriquer des galettes que l'on introduit ensuite dans un conteneur en acieracier, identique à celui utilisé pour le verre.
Cogéma produit actuellement plus de 2 000 colis de ce type par an. Eux aussi sont des déchets de moyenne activité à vie longue. Quarante ans de production de déchets devraient conduire à la production de 40 000 colis de ce type. Le comportement à long terme de ces déchets a aussi fait l'objet d'études pour en évaluer leur durabilitédurabilité. Dans la mesure où ces colis sont hétérogènes (nature des matériaux constitutifs, localisation des radioéléments), il faut, préalablement à toute évaluation des performances, décrire précisément le contenu des colis. Pour fixer les idées, on peut simplement retenir que suivant les matériaux considérés, la fourchette s'étale de 1 000 à 100 000 ans pour le relâchement des radioéléments.
