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La constante de CoulombCoulomb est également connue sous le nom de constante électrostatiqueélectrostatique. Elle apparaît comme un coefficient de proportionnalité dans la loi de Coulomb qui exprime la force de l'interaction électrique entre deux particules chargées. Cette loi rappelle étrangement la loi de la gravitation et son expression mathématique peut se traduire comme suit : « L'intensité de la force électrostatique entre deux charges électriques est proportionnelle au produit des deux charges et est inversement proportionnelle au carré de la distance entre les deux charges. La force est portée par la droite passant par les deux charges. »
La constante de Coulomb se note tantôt simplement kc, tantôt ke ou encore k0. Elle est définie à partir d'une grandeur que les chercheurs appellent la permittivité du vide et elle vaut environ 9x109 en unités du système international, soit plus exactement 8,987 551 792 3 (14)×109 kgkg.m3/s4⋅A2 ou N.m2/C2.
Une constante en hommage à un grand physicien
On retrouve également la constante de Coulomb dans d'autres équations. Comme celle qui donne le champ électrostatique créé en un point par une charge électrique ponctuelle. Ou encore celle de l'énergie électrique potentielle.
La constante de Coulomb doit son nom au physicienphysicien français Charles-Augustin de CoulombCharles-Augustin de Coulomb (1736-1806). En 1785, il tire la loi de l'électrostatique d'une série de mesures réalisée grâce à une balance de Coulomb qu'il a lui-même mise au point pour étudier les forces d'interaction les plus faibles. Il est, de manière plus générale, l'un des savants les plus célèbres au monde grâce à ses travaux sur l'électricité, le magnétisme et la mécanique. Dans le système international, l'unité de charge électrique porteporte d'ailleurs son nom depuis le début des années 1960 : le coulomb.
La loi de Coulomb permet, par exemple, d'expliquer la cohésion d'un cristal de chlorure de sodium. Du sel de table. La répartition des ionsions, positifs (cationcation) et négatifs (anionanion), qui le composent permet en effet aux forces électrostatiques attractives - entre chaque cation de sodium et chaque anion de chlorure - d'être supérieures aux forces répulsives qui existent entre cations et entre anions.
