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    Natif de Madagascar, l’aye-aye (Daubentonia madagascariensis) est un curieux animal qui possède plusieurs caractéristiques étonnantes. Ses grandes oreilles rondes lui servent à localiser ses proies par écholocation, à la manière des chauves-souris. Il possède une queue d'écureuilécureuil, des incisives de rongeurrongeur et vit entièrement la nuit. Ses mains sont munies de cinq longs doigts, dont un troisième particulièrement fin qui lui sert à trouver et à déloger des larveslarves xylophagesxylophages dans les troncs d'arbresarbres.

    Le sixième doigt (en rouge) est encastré dans la partie charnue de la main. © Adam Hartstone‐Rose
    Le sixième doigt (en rouge) est encastré dans la partie charnue de la main. © Adam Hartstone‐Rose

    Une nouvelle particularité vient d’être découverte par Adam Hartstone‐Rose et ses collègues de l'université de Caroline du Nord : l'aye-ale aurait un sixième doigt caché, un attribut unique chez un primateprimate. Les chercheurs ont disséqué six spécimens adultes et un jeune individu, puis procédé à une IRMIRM du poignet et de la main. Ils ont alors remarqué un petit os et une extension cartilagineuse au niveau de la base du poignet. « Nous avons réalisé que cette petite structure était un pseudo-pouce. Elle a même sa propre empreinte digitaleempreinte digitale ! », note Adam Hartstone‐Rose.

    Encastré dans la partie charnue de la main et bien plus court que les cinq autres doigts, ce sixième doigt n'avait jusqu'ici jamais été remarqué. Sa fonction demeure incertaine. Les chercheurs suggèrent que la spécialisation des doigts pour la recherche de nourriture pourrait avoir entraîné une perte de dextérité et de préhension que viendrait compenser ce sixième doigt.

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